Au cours de la matinée du 27 avril, en présence du général de corps d’armée Jean-Philippe Lecouffe, général adjoint au major général de la gendarmerie, les innovations scientifiques développées par l’Institution ont été présentées au général d’armée Thierry Burkhard, chef d’état-major de l’armée de terre (CEMAT).

Après une présentation générale du Pôle judiciaire de la gendarmerie nationale (PJGN) comme centre névralgique de la gendarmerie scientifique, par le général de division Patrick Touron, chef du PJGN, le lien essentiel entre investigations et innovations a été exposé au CEMAT. Face aux modes opératoires des criminels, il est indispensable pour la gendarmerie de se doter de moyens innovants et disruptifs permettant de contrer leurs actions. Les représentants du Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N), relevant du Service central de renseignement criminel (SCRC), et ceux du département informatique électronique de l’Institut de recherches criminelles (IRCGN) ont d’ailleurs évoqué les différents moyens développés et déployés pour faire face aux nouveaux phénomènes de délinquance.

La matinée s’est achevée par un focus sur la projection opérationnelle des capacités de l’IRCGN, à travers l’Unité d’investigations et d’identification (U2I). Le CEMAT a alors pu constater le fonctionnement du Lab ADN et de la COVID Box, déployée dès le début de la crise sanitaire, lors de l’été 2020.

Cette visite du CEMAT au sein du PJGN a conforté la convergence des regards des deux Institutions vers l’avenir et vers le rôle central que joue l’innovation de nos jours. Forte d’un véritable pôle à la pointe de la technologie scientifique, la gendarmerie a pleinement inscrit la criminalistique dans la stratégie de transformation, portée par le projet Gend 20.24. Dans un environnement en constante évolution, il est en effet essentiel de penser le futur dès à présent, en engageant une véritable révolution technologique, scientifique et numérique.