Dans la matinée du jeudi 12 novembre, l’hélicoptère transportant le lieutenant-colonel Sébastien Botta et d’autres observateurs de la FMO s’est écrasé au cours d’une mission de reconnaissance dans la région de Sharm el-Sheick, en Égypte. Dans le crash, le militaire français mais aussi cinq soldats américains et un soldat tchèque ont trouvé la mort. Le huitième occupant de l’appareil, un militaire américain, a survécu au crash et a été évacué pour recevoir des soins.

Âgé de 44 ans, Sébastien Botta était père de trois enfants. Entré dans l’armée en 1999, il était issu du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes et avait participé à plusieurs opérations extérieures. Il était engagé au sein de la FMO depuis début octobre. Créée au lendemain des accords de Camp David, en 1979, cette force veille à l’application du traité de paix israélo-égyptien dans le désert du Sinaï.

La FMO a initié une enquête pour déterminer les causes exactes de ce drame, bien que, d’après son communiqué, « rien n’indique qu’il ne s’agisse pas d’un accident à ce stade. » Israël a, par ailleurs, tout de suite déployé sur place plusieurs moyens de secours.

La ministre des Armées, Florence Parly, a présenté toutes ses condoléances aux proches du militaire, auquel elle a rendu hommage : « Il est mort au service de valeurs qui fondaient les raisons de son engagement. »

Le président de la République s’est également incliné devant la mémoire de l’officier français et en a profité pour adresser « un message de solidarité et de compassion aux États frappés par ce drame, qui souligne douloureusement l’engagement de nos soldats au service de la paix dans cette région, depuis près de 40 ans. »

La gendarmerie nationale s'associe à l’armée de l’Air et de l’Espace et présente ses sincères condoléances à la famille du militaire décédé, à ses proches et à tous ses frères d’arme.