COVID-19 : les laboratoires du PJGN appuient l'AP-HP dans l'analyse des tests PCR

  • Par le commandant Céline Morin
  • Publié le 20 novembre 2020
© IRCGN

Dans la continuité du soutien qu'il apporte à l'AP-HP depuis le début de la crise sanitaire en matière d'analyse des tests COVID, l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale mobilise cette fois, depuis septembre dernier, une partie de ses ressources en soutien au monde médical, sur le site même du pôle judiciaire de la gendarmerie, à Pontoise.

Dans la continuité des partenariats mis en place avec l'AP-HP depuis le début de la crise sanitaire actuelle, l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) poursuit son soutien aux soignants, en contribuant à l'analyse des tests COVID, ainsi que le permettent le décret et l'arrêté pris début avril.

Son engagement a ainsi débuté lors du premier confinement, avec la projection du laboratoire d'analyses ADN mobile et d'un détachement d'experts à l'hôpital de Garches. Puis, au cours de l'été, lors de la relance du transport aérien, l'IRCGN a déployé sur le site de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, le fruit d'une innovation interne : les COVID box.

Alors, quand l'AP-HP, face à l'augmentation du nombre de tests, a de nouveau sollicité le PJGN pour l'aider à conduire les analyses des échantillons prélevés dans les délais impartis, les experts ont répondu présent, cette fois depuis leurs installations à Pontoise.

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Détection de clusters et engagement au profit de la gendarmerie

« Nos laboratoires de génétique sont en mesure d'analyser près de 200 tests par jour, ce que l'on fait quotidiennement depuis le 23 septembre dernier, explique le colonel Thibaud Fritz, chef de la division criminalistique biologie génétique de l'IRCGN.

Concrètement, les équipes mobiles de l'AP-HP effectuent leurs prélèvements dans des clusters identifiés, par exemple des EHPAD ou des facultés, ou auprès de personnes vulnérables ou à risque, et transmettent les échantillons recueillis à l'IRCGN pour analyse, à hauteur de sa capacité de traitement. Les résultats sont ensuite envoyés, en un maximum de 24 heures, aux médecins biologistes de l'AP-HP, qui seuls ont autorité pour les valider et les communiquer aux patients.

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Près de 20 000 analyses réalisées

Depuis le début du partenariat, près de 20 000 analyses ont ainsi été réalisées. Une mission que le PJGN remplit en parallèle de son activité habituelle d'expertise judiciaire, qui n'a guère faibli : « Nous allouons une partie de nos ressources au soutien de la crise COVID, afin de permettre aux laboratoires de continuer à répondre dans les délais, confirme le colonel Fritz. Dans le même temps, nous continuons à traiter l'ensemble de la délinquance de masse et de la criminalité sur nos chaînes et à répondre aux urgences. Nous en avons d'ailleurs connu plusieurs de sensibles ces dernières semaines, avec par exemple la projection de personnels à Nice pour procéder à l'identification de victimes. »

La mobilisation des personnels de l'IRCGN au profit à la sécurité sanitaire du pays a aussi permis de tester de nouvelles méthodes et d'innover en matière de matériel, à l'instar des COVID box, dont l'utilisation se perpétue aujourd'hui sur le site du PJGN, et qui pourraient potentiellement être de nouveau déployées ailleurs.

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