Un collège puis un gymnase attaqués par des terroristes… pour un exercice

  • Par la rédaction du site Gendinfo
  • Publié le 13 juin 2018
La commune de Capavenir-Vosges a été le théâtre d'un exercice tuerie de masse mobilisant plus de 300 personnes.
©  © SirpaGend – MAJ F. Balsamo

Un exercice de tuerie de masse s’est déroulé, mercredi 6 juin, sur la commune de Capavenir-Vosges, en région Grand-Est. Cette simulation d’attaque terroriste entre dans le cadre de la programmation annuelle d’exercices de sécurité civile organisés par la préfecture.

Le scénario retenu ce jour : deux terroristes font feu sur un bus scolaire puis se retranchent dans un gymnase. L’objectif est de tester la réactivité opérationnelle et la coopération interservices. Près de 300 personnes (gendarmes, policiers, militaires, pompiers et civils) sont mobilisées .

Il est 17h30 lorsque deux hommes tirent en rafale sur un bus scolaire, garé devant un collège de la commune, avant de se diriger vers un gymnase, faire feu de nouveau et retenir des otages. Les deux individus, anciens élèves du collège, en rupture scolaire, amateurs d’armes à feu, veulent faire un maximum de victimes alors que se tient une rencontre sportive. La simulation commence.

  • Une tuerie de masse devant un collège et dans un gymnase, voilà le scénario concocté de longue date par la préfecture des Vosges, en collaboration avec la gendarmerie et les pompiers.

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  • Un bus stationné devant le collège est pris pour cible par des terroristes qui continuent leur progression dans la ville et se réfugient dans un gymnase.

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  • L'Education nationale a ainsi pu adosser à l'exercice sa propre procédure de mise en sûreté face à un attentat.

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  • Une tuerie de masse devant un collège et dans un gymnase, voilà le scénario concocté de longue date par la préfecture des Vosges, en collaboration avec la gendarmerie et les pompiers.

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  • Un bus stationné devant le collège est pris pour cible par des terroristes qui continuent leur progression dans la ville et se réfugient dans un gymnase.

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  • L'Education nationale a ainsi pu adosser à l'exercice sa propre procédure de mise en sûreté face à un attentat.

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Le scénario a été élaboré par le Service interministériel de défense et de proctection civile de la préfecture, en collaboration avec la gendarmerie et les pompiers. Le choix s’est arrêté sur un attentat multi-sites. L'objectif est avant tout de s'assurer de la parfaite coordination de l’ensemble des moyens engagés et de l'efficacité de la réponse de l’État face à une telle crise.

  • "Ces exercices sont toujours indispensable, explique monsieur Pierre Ory, préfet des Vosges. Ils permettent de vérifier la coopération de l'ensemble des moyens pour gérer une situation de crise."

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  • "Ces exercices sont toujours indispensable, explique monsieur Pierre Ory, préfet des Vosges. Ils permettent de vérifier la coopération de l'ensemble des moyens pour gérer une situation de crise."

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L’exercice éprouve la bonne mise en œuvre du schéma national d’intervention. Les gendarmes de la brigade territoriale de Capavenir-Vosges sont les premiers à intervenir sur les lieux et à faire remonter des renseignements.

Puis, les renforts arrivent. Le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie d'Epinal, qualifié Sabre, prend le relais. Les militaires doivent procéder (en l’absence des unités d’intervention spécialisées lors de l’exercice) à l’assaut permettant de neutraliser les terroristes, tout en déjouant ou contournant les obstacles éventuels.

Au total, une centaine de gendarmes sont mobilisés.

  • La brigade territoriale de Capavenir-Vosges est la première à être engagée.

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  • L’exercice est mis en œuvre selon le schéma national d’intervention.

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  • Arrivée du Psig Sabre

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  • Le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Remiremont prend le relais.

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  • En l’absence des unités d’intervention spécialisées lors de l’exercice, les militaires du Psig Sabre doivent procéder à l'assaut.

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  • La brigade territoriale de Capavenir-Vosges est la première à être engagée.

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  • L’exercice est mis en œuvre selon le schéma national d’intervention.

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  • Le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Remiremont prend le relais.

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  • En l’absence des unités d’intervention spécialisées lors de l’exercice, les militaires du Psig Sabre doivent procéder à l'assaut.

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Outre l’importance de la coopération entre les différents services de l’État, les principaux enjeux, côté gendarmerie, est de tester les procédures et techniques d’intervention sur le terrain et la circulation de l'information.À cet effet, des témoins présents au collège ou au gymnase ont apporté, au fur et à mesure de l’exercice, de nouveaux éléments que les forces de l’ordre ont dû prendre en compte.

  • L'un des deux terroristes a été neutralisé par les militaires.

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  • L'autre terroriste est toujours retranché à l'intérieur du gymnase et détient des otages.

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  • Des négociateurs,également entrés en jeu, vont tenter de résoudre pacifiquement cette situation de crise. 

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  • Après quatre heure d'exercice, le dernier terroriste est mis hors d'état de nuire.

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  • L'un des deux terroristes a été neutralisé par les militaires.

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  • L'autre terroriste est toujours retranché à l'intérieur du gymnase et détient des otages.

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  • Des négociateurs,également entrés en jeu, vont tenter de résoudre pacifiquement cette situation de crise. 

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  • Après quatre heure d'exercice, le dernier terroriste est mis hors d'état de nuire.

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Des instructeurs, notamment de l’antenne GIGN de Reims, ont assisté à cette mise en situation opérationnelle afin de contrôler les acquis du Psig. L’intention n’est ni d’intervenir, ni de conseiller pendant l'exercice, mais d’observer afin d'en tirer tous les enseignements nécessaires.

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Les techniciens en identification criminelle ont également participé à l’exercice. Gels des lieux, constatations, photographies, prélèvements de traces ADN... Il faut figer la scène et prélever un maximum d’indices (étuis de munitions percutées, effets personnels…). Ces experts vont ensuite déterminer le déroulement des faits, identifier les victimes, leurs positions et celles des auteurs, mais également réaliser une trajectographie balistique.

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