Département des Sciences du Comportement

  • Par la rédaction du site PJGN
  • Publié le 29 août 2023, mis à jour le 29 août 2023
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Le département des sciences du comportement (DSC) travaille essentiellement au profit des unités de recherches.

L’analyse comportementale est un outil d’aide à l’enquête judiciaire dans le cadre des atteintes criminelles à la personne. Elle s’inscrit dans la compréhension du passage à l’acte criminel lorsqu’il s’agit d’un phénomène sériel mais également pour des épisodes uniques présentant des caractéristiques particulières et sans mobile apparent.
L’analyse de scènes de crime, l’élaboration d’un profil d’auteur et l’aide à la mise en œuvre d’une stratégie d’audition dans le cadre de la garde à vue sont les missions principales du département. D’autres missions lui sont également dévolues : alerte enlèvement, suspicion de fausses allégations d’enlèvement d’enfant, et analyse d’allégations de viols entre autres. Des analyses comparatives de cas sont également réalisées lors de rapprochement de dossiers criminels et d’un parcours d’auteur.
Le DSC est généralement sollicité par le directeur d’enquête, et saisi par le magistrat (par soit-transmis ou commission rogatoire). L’analyse est alors rédigée sous forme de procès-verbal intégré à la procédure. Son intervention est possible à tout moment de la procédure, jusqu’à la mise en examen mais il y a urgence dès qu'il y a présence sur le corps d'éléments d'alerte de comportement criminel particulier (EACCP) :

  • mutilations, tortures et actes divers ante ou post mortem,
  • ablation visible de membres ou d’organes,
  • corps laissé dans une posture dégradante ou humiliante,
  • mise en scène particulière de la scène,
  • inscriptions sur le corps,
  • multiplicité et/ou variété de coups portés,
  • usage de différents types d’armes,
  •  introduction d’objets dans le corps,
  • manifestation d’une violence extraordinaire ou anormale.   

Enfin, le DSC s’inscrit dans des missions de formation et d’information en lien avec le CNFPJ, le CNFRO, le C3N (dans le cadre des enquêtes sous pseudonyme), la SDAO, le BLAT et l’ENM.

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