Créé en 2013, le département Médecine Légale et Odontologie assure les missions d’expertise relative à l’identification des individus ainsi qu’à la recherche des causes et mécanismes d’un décès, principalement dans des affaires criminelles. Il constitue un exemple unique en France d’intégration d’une structure médico-légale au sein d’un laboratoire de criminalistique, autorisant ainsi une analyse transversale des cas.
La médecine légale occupe une place toute particulière dans l’enquête criminelle dans la mesure où le corps d’une victime constitue souvent le premier élément à « interroger » pour comprendre le déroulement des faits.
L’expertise des personnels du département permet de répondre à des missions diverses telles que :
Le corps d’une victime constituant une scène de crime à part entière, le département s’est doté d’un plateau d’imagerie médico-légale des plus modernes autorisant :
Ces examens d’imagerie associés à une examen externe, permettent dans certains cas et après discussion avec les enquêteurs et les magistrats de limiter les actes invasifs.
Enfin, dans un souci de démonstration, d’illustration, de traçabilité et de transparence, le département a conçu un système audio-visuel placé en salle d’autopsie et dans une salle déportée propre, et nommé Système de Suivi et d’Assistance à l’Autopsie. Il permet :
Edmond Locard, médecin légiste lyonnais, fondateur à Lyon, au début du 20ème siècle, du premier laboratoire français de police technique, considérait la médecine légale comme « la plus compréhensive des sciences médicales, la moins spécialisée, celle qui est en rapport avec le plus de sciences connexes, celle où l’on peut le plus facilement acquérir cette teinte de toutes choses que conseille Diderot ».
Ainsi, la pratique médico-légale ne peut être une pratique isolée. C’est la force de la complémentarité des constatations médico-légales et des résultats des expertises complémentaires qui permet de résoudre les affaires les plus complexes. C’est là aussi tout l’intérêt du département de médecine légale de l’IRCGN qui constitue en France un exemple unique d’intégration d’une structure médico-légale au sein d’un laboratoire de criminalistique.
L’odontologie médico-légale a pour objet l’application des sciences odontologiques au domaine juridique.
Dans ce domaine, le département est en mesure de répondre à des missions :