Un dispositif d’ampleur pour assurer la sécurisation de l’Armada 2023

  • Par Hugo Challier
  • Publié le 06 juillet 2023
Photo de la rondache de l'Armada 2023. Au centre, des voiles au couleur du drapeau français avec la grenade de la gendarmerie. Ecrit en dessous en lettre d'or, Armada 2023.
© SIRPA-G/ H. CHALLIER

Du 8 au 18 juin 2023, la ville de Rouen a accueilli la 8e édition de l’Armada. Réunissant les plus grands voiliers du monde, celle-ci a suscité une affluence record. Afin d’assurer la sécurité des visiteurs et le bon déroulement de cet événement majeur, la gendarmerie a déployé des moyens humains et matériels importants, sur l’eau comme à terre. Des festivités qui ont également permis à la gendarmerie de présenter au grand public un large panel de ses métiers et de mener des actions de prévention pendant dix jours, sur un stand dédié, en plein cœur de Rouen. 

À Rouen, sur les quais de la Seine, écrasés par la chaleur de ce mois de juin, des visiteurs, venus en très grand nombre du monde entier, ont pu admirer, du 8 au 18 juin 2023, une quarantaine de bateaux, voiliers et navires de guerre, de treize nationalités différentes, avant qu’ils ne redescendent la Seine jusqu’au Havre.

L’Armada est l’événement majeur de la région en ce printemps 2023. Avec une météo exceptionnelle au rendez-vous, une fréquentation record de plus de 6 millions de visiteurs était attendue. En conséquence, la gendarmerie nationale a déployé un important dispositif de sécurisation pendant dix jours, et ce, dans toutes les dimensions.

Un dispositif de sécurisation sur la Seine...

Durant toute la manifestation, le commandement de la gendarmerie des voies navigables et les Brigades fluviales gendarmerie (BFG) de Rouen, Conflans-Sainte-Honorine et  Metz, unités compétentes sur les fleuves, ont montré leurs savoir-faire et leur maîtrise de la voie d'eau, en participant activement au dispositif de sécurisation nautique mis en œuvre par la préfecture de Seine-Maritime, et toujours en parfaite coopération avec l'ensemble des autres services de l'État mobilisés.
La BFG de Rouen a ainsi veillé au grain sur les eaux de la Seine. En charge de la sécurité nautique lors de l’événement, le major Christophe, commandant l’unité, disposait d’un effectif de 19 gendarmes pour sécuriser l’Armada, bénéficiant à cette occasion du renfort de la BFG de Metz, commandée par l’adjudant-chef Christian. « Nous étions deux gendarmes venus appuyer la BFG de Rouen avec une embarcation de type DR620, le Vaillant. Nous avons renforcé le dispositif des patrouilles fluviales et fait de la prévention de proximité sur l’Armada. C’est une mission que nous connaissions, pour avoir déjà été sollicités il y a quatre ans », explique ce dernier.
Pendant ces dix jours, la BFG de Rouen et ses renforts ont ainsi été présents sur les eaux dès l’ouverture de l’Armada, de 10 heures à 2 heures du matin. La mission s’est déroulée en deux phases : « Du 8 au 17 juin, notre objectif était d’empêcher tous les bateaux non-accrédités d’accéder au site et également d’intervenir sur le fleuve, explique le major Christophe. Puis, dans un second temps, c’est-à-dire pendant la parade, nous avons accompagné l’ensemble du convoi qui était à quai à Rouen et qui se dirigeait vers le Havre en descendant la Seine. Nous nous sommes assurés que le convoi fasse route en toute tranquillité. »
Mission secondaire pour la BFG : intervenir si des visiteurs affichaient des banderoles insultantes lors de la descente de l’Armada sur la Seine le 18 juin.
La brigade fluviale a aussi dû s’attacher au problème majeur de l’utilisation des cales de mise à l’eau privée lors de la descente de la Seine par le convoi. « La BFG de Rouen maîtrise les cales de mise à l’eau connues, qui sont celles des bacs. Le problème, c’est que des plaisanciers sont susceptibles de mettre à l’eau leur bateau dans des cales privées et venir perturber le convoi, note le major Christophe. Les règles ont été édictées par l’Armada et la BFG de Rouen. Nous devons empêcher ces embarcations d’approcher à moins de 30 mètres des navires du convoi, afin d’éviter qu’ils ne gênent leur manœuvre, puisque ce sont de grands volumes qui ont besoin de prendre des routes précises pour ne pas s’échouer. »

… mais aussi terrestre

L’Armada a également mobilisé d’importants moyens terrestres. Tout au long de l’événement, les gendarmes mobiles de Bourg-Saint-Andéol, escadron désigné en PNSR (Plan National de Sécurisation Renforcée) sur le secteur de Rouen, ont ainsi assuré la sécurité des visiteurs sur les quais, aux côtés des personnels de la police nationale. Des effectifs des compagnies longeant la Seine ont également été mobilisés dans le cadre de la mise en œuvre d’un dispositif de surveillance des berges, afin de garantir la sécurité des promeneurs. Enfin, de nombreuses patrouilles pédestres et à vélo ont été réalisées, afin de faciliter le contact avec les promeneurs, mais aussi de dissuader la commission d’actions délinquantes.
Une mobilisation qui s’est élargie lors de la descente des navires vers le Havre, le 18 juin. Le commandant de la région de gendarmerie de Normandie et du Groupement de gendarmerie départementale (GGD) de la Seine-Maritime a alors déployé un dispositif exceptionnel, mobilisant pas moins de 820 gendarmes, d’active et de réserve, tout au long de l’itinéraire, soit environ 120 kilomètres,  longeant de près ou d’un peu plus loin la Seine.
Les militaires des GGD du Calvados et de l’Eure ont également été mis à contribution sur leurs territoires respectifs, positionnant, deux, parfois trois gendarmes, sur des points clés, comme les carrefours, et ce jusqu’au Havre. Des patrouilles en VTT ont également été mises en place tout au long du parcours.
Les Pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) Sabre de Rouen et celui du Havre ont par ailleurs veillé à la sécurité des visiteurs, particulièrement sur les sites de grande affluence : « Le PSIG a une mission particulière, car nous sommes mobiles et en capacité de nous projeter sur l’ensemble des trois secteurs identifiés, ainsi que sur la compagnie de Rouen, dont les effectifs étaient concentrés sur la manifestation nautique, explique le major Maurice, commandant le PSIG-Sabre de Rouen. Nous devions ainsi nous assurer de la fluidité de la cirucalation, prévenir les atteintes aux personnes et aux biens, notamment les vols à la roulotte, et bien-sûr contrer toute menace terroriste éventuelle. »

 

  • Vue sur le poste de pilotage de la vedette du major Christophe
    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Vue sur le poste de pilotage de la vedette de la BFG

    La BFG de Rouen a sécurisé le feu d'artifice de la cérémonie de clôture de l'Armada, le 17 juin au soir.

    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Vue sur la cabine de pilotage d'une vedette de la BFG
    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Sur une vedette, deux gendarmes discutent.

    La capitaine Pauline, commandant en seconde de la gendarmerie des voies navigables, échange avec un policier portugais de la Guarda Nacional Republicana.

    © CGVN/ CNE P. MIEZE
  • Deux policiers européens sur son une vedette et surveille l'Armada

    Les policiers européens ont participé à la sécurisation de l'Armada. De gauche à droite, le policier Néerlandais et le policier Portugais.

    © CGVN/ CNE P. MIEZE
  • Photo de groupe, au centre le policier portugais et autour l'équipage du navire portugais Santa Maria Manuela

    La présence de policiers européens a permis la récolte d'information avec les visiteurs de même nationalité. La photo de groupe est prise sur le navire portugais, le Santa Maria Manuela, avec le policier portugais de la Guarda Nacional Republicana.

    © CGVN/ CNE P. MIEZE
  • photo de groupe sur le stand de la gendarmerie avec tous les gendarmes qui arme le stand.

    Le stand de la gendarmerie a été présent pendant toute la manifestation nautique. Sa mission, informé les visiteurs sur les missions de la gendarmerie et sensibiliser sur le harcèlement et les VIF.

    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Photo de le sous-lieutenant Céline devant un semi-rigide de la BFG de Metz

    L’élève-officier du deuxième groupement de l’EOGN de Melun, le sous-lieutenant Céline

    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Un gendarme donne des prospectus à des visiteurs

    Le réserviste Louis-Marie sensibilise des visiteurs sur les VIF.

    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Vedette de la BFG de Rouen
    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Semi-rigide de la BFG de Metz.
    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Un gendarme regarde un semi-rigide de la presse passer.
    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • IMG_1137.JPG

    Les bateaux de la BFG de Rouen s'assurent de la sécurisation du convoi jusqu'au Havre et que les règles de navigation soient respectées.

    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • un semi-rigide de la BFG de Metz s'approche de la frégate, Normandie.

    Le semi-rigide de la BFG de Metz apporte un bouquet de fleurs pour une cérémonie qui a lieu sur la frégate de la Marine nationale, le Normandie.

    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Un gendarme est devant une voiture gendarmerie. Il prend la pose pour la photo.

    Le chef Jocelyn, affecté à la brigade de Quincampoix.

     

    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Vue sur le poste de pilotage de la vedette du major Christophe
    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Vue sur le poste de pilotage de la vedette de la BFG

    La BFG de Rouen a sécurisé le feu d'artifice de la cérémonie de clôture de l'Armada, le 17 juin au soir.

    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Vue sur la cabine de pilotage d'une vedette de la BFG
    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Sur une vedette, deux gendarmes discutent.

    La capitaine Pauline, commandant en seconde de la gendarmerie des voies navigables, échange avec un policier portugais de la Guarda Nacional Republicana.

    © CGVN/ CNE P. MIEZE
  • Deux policiers européens sur son une vedette et surveille l'Armada

    Les policiers européens ont participé à la sécurisation de l'Armada. De gauche à droite, le policier Néerlandais et le policier Portugais.

    © CGVN/ CNE P. MIEZE
  • Photo de groupe, au centre le policier portugais et autour l'équipage du navire portugais Santa Maria Manuela

    La présence de policiers européens a permis la récolte d'information avec les visiteurs de même nationalité. La photo de groupe est prise sur le navire portugais, le Santa Maria Manuela, avec le policier portugais de la Guarda Nacional Republicana.

    © CGVN/ CNE P. MIEZE
  • photo de groupe sur le stand de la gendarmerie avec tous les gendarmes qui arme le stand.

    Le stand de la gendarmerie a été présent pendant toute la manifestation nautique. Sa mission, informé les visiteurs sur les missions de la gendarmerie et sensibiliser sur le harcèlement et les VIF.

    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Photo de le sous-lieutenant Céline devant un semi-rigide de la BFG de Metz

    L’élève-officier du deuxième groupement de l’EOGN de Melun, le sous-lieutenant Céline

    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Un gendarme donne des prospectus à des visiteurs

    Le réserviste Louis-Marie sensibilise des visiteurs sur les VIF.

    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Vedette de la BFG de Rouen
    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Semi-rigide de la BFG de Metz.
    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Un gendarme regarde un semi-rigide de la presse passer.
    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • IMG_1137.JPG

    Les bateaux de la BFG de Rouen s'assurent de la sécurisation du convoi jusqu'au Havre et que les règles de navigation soient respectées.

    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • un semi-rigide de la BFG de Metz s'approche de la frégate, Normandie.

    Le semi-rigide de la BFG de Metz apporte un bouquet de fleurs pour une cérémonie qui a lieu sur la frégate de la Marine nationale, le Normandie.

    © SIRPA-G/ H. CHALLIER
  • Un gendarme est devant une voiture gendarmerie. Il prend la pose pour la photo.

    Le chef Jocelyn, affecté à la brigade de Quincampoix.

     

    © SIRPA-G/ H. CHALLIER

Des renforts dans le cadre de la coopération européenne

Cette année, pour la première fois, le dispositif de la gendarmerie nationale a par ailleurs accueilli en son sein trois policiers européens de nationalité différente : un Néerlandais, un Belge et un Portugais. « Ces policiers sont venus dans le cadre de la coopération opérationnelle policière européenne permise par l’Union européenne et la décision Prüm, en lien avec le réseau européen d’experts AquaPol, souligne la capitaine Pauline, commandant en second de la gendarmerie des voies navigables. Ils disposent des mêmes prérogatives que les gendarmes français, ce qui leur permet de travailler comme eux. » Pour pouvoir participer à cet échange, ces agents doivent parler français, être capables de comprendre les situations d’urgence et aussi être issus de la spécialité fluviale.
Le développement de cette coopération européenne est une volonté de la Direction de la coopération internationale de sécurité (DCIS). « Le dispositif monte en puissance. En 2009 , à sa mise en place, l’effectif était de 79 gendarmes et policiers déployés en Europe et en France. Aujourd’hui, nous sommes à plus de 400 personnels, explique l’adjudant-chef Xavier, affecté à la DCIS.
Le renfort de policiers européens est une plus-value pour la gendarmerie nationale : « Les policiers européens portent leur uniforme pour être visibles et identifiables par leurs concitoyens. Ces derniers viennent naturellement les voir pour échanger, ce qui permet de recueillir du renseignement. Le second avantage, c’est qu’ils peuvent traduire en cas de besoin. Par ailleurs, cela permet aux gendarmes français et aux policiers européens d’échanger entre eux sur leur manière de fonctionner ou sur leur équipement, ce qui contribue à un échange de bonnes pratiques entre forces de l’ordre », précise la capitaine Pauline. Ces partenariats opérationnels sont une réelle plus-value pour le développement de la culture européenne policière, notamment mise en avant par la gendarmerie lors de la présidence française de l’Union européenne (janvier-juin 2022).

La gendarmerie au contact des visiteurs

Les festivités autour de l’Armada ne se sont toutefois pas uniquement déroulées sur l’eau. Durant ces dix jours, de nombreuses animations ont ainsi fait vibrer la ville de Rouen, pour le plus grand bonheur des milliers de visiteurs présents. Une occasion naturellement pour la gendarmerie d’aller à leur contact et de leur présenter notamment ses missions et ses savoir-faire.
Ainsi, durant toute la durée de l’événement, du 8 au 17 juin, de 10 heures à 20 heures, la gendarmerie a armé un stand, animé par une dizaine de personnels en moyenne chaque jour, militaires et civils issus du cabinet communication de la région de gendarmerie de Normandie, du Centre d’information et de recrutement (CIR) de Rouen, de l’état-major de la région Normandie, des GGD de Seine-Maritime et du Calvados, de la BFG de Metz, mais aussi des réservistes, des cadets de la gendarmerie de la Seine-Maritime, ainsi qu’une aspirante du 2e groupement de l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN).
Chaque jour, un thème spécifique a permis de valoriser une spécialité ou une technicité, mais aussi de faire de la prévention. Des maîtres de chien de Caen et de Neufchatel-en-Bray, des personnels de la Maison de protection des familles (MPF), des Pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Rouen et du Havre, ainsi que des pilotes de drone ont ainsi pu faire découvrir leur quotidien.
Des militaires de la Cellule d'identification criminelle (CIC) et un Technicien en identification criminelle de proximité (TICP) ont par ailleurs reconstitué une scène de crime afin d’initier les visiteurs à leurs techniques d’investigations.
Les gendarmes ont également présenté les moyens nautiques mis en œuvre dans le cadre de la sécurisation de l’Armada : « Le stand de la gendarmerie a permis d’exposer notre belle embarcation, un DR620, avec le 4x4 qui le remorque », souligne l’adjudant-chef Christian.
Deux réservistes du GGD14 ont quant à eux présenté le dispositif de brigade mobile et les gendarmes mobiles de Mont-Saint-Aignan, leur nouveau véhicule de commandement. Quant au pilote de l’Escadron départemental de sécurité routière de la Seine-Maritime (EDSR76), il a pu exposer les missions de son unité, et notamment celles du Véhicule rapide d’intervention (VRI), en l’occurrence l’Alpine du peloton motorisé d’Ecalles-Alix, qui connaît toujours un franc succès auprès du public.
Chaque journée d’animation a également permis aux personnels engagés de réaliser des actions de recrutement, en mettant notamment l’accent sur les différentes spécialités du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie, méconnues du grand public, le recrutement des gendarmes adjoints volontaires, des réservistes et des personnels civils.
Sur le volet prévention, l’action de la gendarmerie de Seine-Maritime s’est inscrite dans la continuité de la campagne nationale initiée par le ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer, avec la distribution de plus de 3 000 flyers sur la sécurité des femmes dans l’espace public, sans oublier la sécurité routière, particulièrement plébiscitée par les visiteurs lors des journées liées à la lutte contre l’insécurité routière.
Les militaires en ont également profité pour sensibiliser le public sur les Violences intra-familiales (VIF) : « Ma mission sur l’Armada était d’aller au contact des visiteurs, de leur distribuer des tracts sur les VIF, de travailler au recrutement, etc. », indique le gendarme réserviste Louis-Marie, étudiant en droit.

 

C’est finalement sous la pluie que, le 18 juin, la grande Armada a quitté le port de Rouen  en direction de celui du Havre. Les visiteurs pourront retrouver les plus grands voiliers du monde dans la capitale normande en 2027 et la gendarmerie de la Seine-Maritime sera, à n’en pas douter, une nouvelle fois au rendez-vous !

Contacter la gendarmerie

Numéros d'urgence

  • Police - Gendarmerie : 17
  • Pompier : 18
  • Service d'Aide Médicale Urgente (SAMU) : 15
  • Sourds et malentendants : www.urgence114.fr ou 114 par SMS
  • Urgence Europe : 112

Sécurité et écoute

  • Enfance en danger : 119
  • Violences conjugales : 39 19
  • Maltraitance personnes âgées ou en situation de handicap : 39 77

Ces contenus peuvent vous intéresser