Le centenaire des 24 heures du Mans sous la surveillance des gendarmes

  • Par Hugo Challier
  • Publié le 16 juin 2023
Rondache 24h du Mans. C'est une roue avec au centre écrit 24h du Mans avec le tracet du circuit en rouge, la grenade de la gendarmerie et le drapeau à damier et français à côté de la grenade.
© GEND/SIRPA-G/ GAV B.Lapointe

Pour le centenaire des 24 heures du Mans, la gendarmerie nationale a déployé un important dispositif, du dimanche 4 au dimanche 11 juin, afin de sécuriser cet événement qui a attiré plus de 325 000 spectateurs, venus du monde entier.

100 ans après sa première édition, les 26 et 27 mai 1923, la mythique course automobile des 24 heures du Mans se porte comme un charme. Pendant huit jours, du dimanche 4 au dimanche 11 juin 2023, l’épreuve a rassemblé 186 pilotes et 62 voitures, de 31 nationalités différentes… et plus de 220 gendarmes mobilisés quotidiennement.

Sous la chaleur humide de la Sarthe et dans le bruit incessant des moteurs, la gendarmerie nationale a en effet déployé d’importants moyens humains et matériels pour sécuriser cet événement majeur, qui a attiré plus de 325 000 spectateurs aux abords de la piste de ce circuit légendaire. « Le dispositif a été renforcé à plusieurs niveaux, par rapport aux années précédentes, au regard du contexte national et international et des menaces qui pèsent sur les rassemblements de personnes, explique le chef d’escadron Olivier, officier adjoint en charge de la police judiciaire au sein du Groupement de gendarmerie départementale (GGD) de la Sarthe (72). Nous avons notamment dû renforcer les effectifs sur des points qui ne bénéficient habituellement pas d’un tel niveau de surveillance. »

 

  • En uniforme de cérémonie, à gauche un garde républicain et à droite un élève de l'EOGN. En fond, un magnifique drapeau français qui flotte au vent.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND R.CULPIN
  • Photo d'ensemble sur les gendarmes de la Garde républicaine et de l'EOGN sur la grille de départ
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Le colonel et son adjoint reagarde par la fenêtre qui donne sur le circuit.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND R.CULPIN
  • Des gendarmes patrouilles dans la zone des paddocks
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Stand de la GN. L'alpine gendarmarie est au centre de l'image et les visiteurs prennent des photos de la voiture
    © GEND/ SIRPA-G/ GND R.CULPIN
  • Une gendarme du stand de la GN discute avec des jeunes et des visiteurs
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Le DG de la GN visite le stand de la GN.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Les gendarmes prennent un selfie avec le DG
    © GEND/ SIRPA-G/ GND R.CULPIN
  • Photo de groupe des gendarmes du stand avec le Dg devant l'Alpine de la gendarmerie
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Un gendarme de la gendarmerie de l'air refait le plein de l'EC135
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Photo à l'intérieur de l'hélicoptère
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Photo depuis l'hélicoptère. Nous pouvons voir la piste et le pilote qui regarde le circuit
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Sur une piste en terre dans la forêt, deux gendarmes roulent avec des motos tout terrain
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Deux gendarmes sont avec un commissaire de piste et ils discutent. Derrière une porshe passe sur le circuit.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Un gendarme trvaille assis dans le PC.

    Le chef d'escadron Olivier, officier adjoint en charge de la police judiciaire au sein du Groupement de gendarmerie départementale (GGD) de la Sarthe (72)

    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • En uniforme de cérémonie, à gauche un garde républicain et à droite un élève de l'EOGN. En fond, un magnifique drapeau français qui flotte au vent.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND R.CULPIN
  • Photo d'ensemble sur les gendarmes de la Garde républicaine et de l'EOGN sur la grille de départ
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Le colonel et son adjoint reagarde par la fenêtre qui donne sur le circuit.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND R.CULPIN
  • Des gendarmes patrouilles dans la zone des paddocks
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Stand de la GN. L'alpine gendarmarie est au centre de l'image et les visiteurs prennent des photos de la voiture
    © GEND/ SIRPA-G/ GND R.CULPIN
  • Une gendarme du stand de la GN discute avec des jeunes et des visiteurs
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Le DG de la GN visite le stand de la GN.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Les gendarmes prennent un selfie avec le DG
    © GEND/ SIRPA-G/ GND R.CULPIN
  • Photo de groupe des gendarmes du stand avec le Dg devant l'Alpine de la gendarmerie
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Un gendarme de la gendarmerie de l'air refait le plein de l'EC135
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Photo à l'intérieur de l'hélicoptère
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Photo depuis l'hélicoptère. Nous pouvons voir la piste et le pilote qui regarde le circuit
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Sur une piste en terre dans la forêt, deux gendarmes roulent avec des motos tout terrain
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Deux gendarmes sont avec un commissaire de piste et ils discutent. Derrière une porshe passe sur le circuit.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Un gendarme trvaille assis dans le PC.

    Le chef d'escadron Olivier, officier adjoint en charge de la police judiciaire au sein du Groupement de gendarmerie départementale (GGD) de la Sarthe (72)

    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE

L’EOGN entonne la Marseillaise

L’épreuve ne se déroulait pas uniquement les 10 et 11 juin. Elle a commencé par les phases de tests dès le 4 juin, impliquant la mobilisation de la gendarmerie nationale dès les premières heures. « Nous avons une série d’événements jusqu’à la course, et nous avons besoin d’engager des militaires pour assurer la sécurité des flux de circulation et du public, détaille le chef d’escadron Olivier. Cet engagement représente environ 220 gendarmes par jour, présents autour du circuit. Et en cas de difficultés, nous pouvons compter sur une ressource de 300 militaires sur le reste du groupement. »
Le dispositif a notamment été renforcé par le Centre zonal des opérations (CZO) de la Région de gendarmerie Bretagne, six cavaliers de la garde républicaine, pour couvrir les zones densément boisées à l’intérieur du circuit, l’Escadron de gendarmerie mobile (EGM) 17/3 de Mayenne, les équipes du Groupe d'investigations cynophile (GIC) de Feneu, la Section aérienne de gendarmerie (SAG) de Tours, l’Escadron départemental de sécurité routière (EDSR) de la Sarthe et des réservistes du GGD 72. En outre, invités par la ville du Mans, les élèves de l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) ont entonné l’hymne national à l’occasion de ce centenaire.
« Nous avons chanté la Marseillaise une première fois le vendredi 9 juin, pour la parade des pilotes dans la ville du Mans, puis le lendemain, avec la musique de la Garde républicaine, lors de la cérémonie de lancement de la course. Cela a été un moment fort, car nous avons pu représenter notre promotion, la gendarmerie et la patrie », raconte le lieutenant Louise, élève officier de l’EOGN.

Chevaux, motos, quads…

Le circuit offre un tracé de 13,6 kilomètres, incluant une partie du circuit Bugatti, ainsi que des routes départementales, et un passage par un massif forestier. Cette zone interdite à la circulation piétonne est appelée « la bande des 50 mètres ». C’est là que patrouillaient les chevaux de la Garde républicaine, les autres moyens de la gendarmerie ne pouvant y accéder. « C’est un endroit boisé, très dense, précise l’adjudant Jean-Philippe, chef d’escouade du 1er escadron du régiment de cavalerie. L’action à cheval s’y prête donc parfaitement. Nous étions organisés en trois patrouilles de deux cavaliers, et nous nous répartissions les zones à contrôler. » Afin de surveiller les autres zones boisées, qui, elles, n’étaient pas interdites aux piétons, la gendarmerie s’est appuyée sur l’EDSR de la Sarthe, équipé de quads et de motos tout-terrain.
Mais les 24 heures du Mans, ce n’est pas que le circuit ! La gendarmerie doit aussi s’assurer, en plus de la sécurité de l’événement, de la fluidité de la circulation. C’est là qu’intervient la Section aérienne de gendarmerie (SAG) de Tours. Le lieutenant Christophe, pilote et chef de la SAG, était accompagné de neuf militaires : quatre pilotes, quatre mécanos et un opérateur d’aéro surveillance : « Notre mission consistait à fournir les éléments du flux routier au Poste de commandement (P.C.), afin qu’il puisse disposer les unités au sol en fonction de la circulation, précise l’officier. Nous avions un hélicoptère EC135, équipé d’une caméra d’aéro-surveillance, avec un système de retransmission en flux Hertzien et 4G, qui permettait au P.C. d’avoir les images en direct. »

 

  • Portrait du capitaine Eric

    Portrait du capitaine de réserve Éric, chef d'un des trois pelotons de réserve de la gendarmerie nationale de la Sarthe engagé lors des 24h du Mans. 

    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Le CNE Eric répond à la radio dans son véhicule.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Deux gendarmes réservistes marchent vers un point fixe
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Deux gendarmes réservistes sont sur un point fixe. Des civils discutent avec eux.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Deux gendarmes debout au premier plan et deux autres à cheval au second plan.

    L'adjudant Jean-Philippe, à pied, à gauche, chef d’escouade du 1er escadron du régiment de cavalerie pose avec sa patrouille. Ils sont en charge du contrôle de la "bande des 50 mètres" et doivent s'assurer qu'aucun individu ne s'infiltre dans le dispositif par la forêt.

    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Portrait des chevaux de la garde républicaine. Partenaire important de nos gardes.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • La patrouille à cheval arrive à un poste de commissaire de piste.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Photo de la patrouille à cheval.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • La garde républicaine patrouiles dans la forêt
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Les gendarmes en quad se préparent à partir
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Les gendarmes en quad partent en patrouille
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Les gendarmes mobiles se reposent dans leur véhicule.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Photo des motos de l'EDSR
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Des gendarmes de l'EDSR s'apprêtent à partir en patrouille avec leur moto
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • les gendarmes de l'EDSR sont sur leur moto et partent en patrouille
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Portrait du capitaine Eric

    Portrait du capitaine de réserve Éric, chef d'un des trois pelotons de réserve de la gendarmerie nationale de la Sarthe engagé lors des 24h du Mans. 

    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Le CNE Eric répond à la radio dans son véhicule.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Deux gendarmes réservistes marchent vers un point fixe
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Deux gendarmes réservistes sont sur un point fixe. Des civils discutent avec eux.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Deux gendarmes debout au premier plan et deux autres à cheval au second plan.

    L'adjudant Jean-Philippe, à pied, à gauche, chef d’escouade du 1er escadron du régiment de cavalerie pose avec sa patrouille. Ils sont en charge du contrôle de la "bande des 50 mètres" et doivent s'assurer qu'aucun individu ne s'infiltre dans le dispositif par la forêt.

    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Portrait des chevaux de la garde républicaine. Partenaire important de nos gardes.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • La patrouille à cheval arrive à un poste de commissaire de piste.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Photo de la patrouille à cheval.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • La garde républicaine patrouiles dans la forêt
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Les gendarmes en quad se préparent à partir
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Les gendarmes en quad partent en patrouille
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Les gendarmes mobiles se reposent dans leur véhicule.
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Photo des motos de l'EDSR
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE
  • Des gendarmes de l'EDSR s'apprêtent à partir en patrouille avec leur moto
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  • les gendarmes de l'EDSR sont sur leur moto et partent en patrouille
    © GEND/ SIRPA-G/ GND B.LAPOINTE

85 réservistes en renfort

Pour compléter ce dispositif, le GGD 72 a également pu s’appuyer sur ses nombreux réservistes, positionnés dans les différents secteurs. Parmi eux, le capitaine de réserve Éric, enseignant dans le civil et chef de l’un des trois pelotons de réservistes. « Au plus fort du dispositif nous sommes montés à 85 réservistes, décrit-il. J’ai été engagé pour la première fois sur les 24 heures du Mans en 2015, et depuis je les fais tous les ans. Je suis arrivé le mercredi, mais certains étaient déjà là dimanche lors des tests. Deux tiers d’entre nous avaient déjà été engagés sur les 24 heures. C’est une mission exceptionnelle, très fatigante, mais qui reste un moment sensationnel. »
Grâce aux gendarmes, d’active et de réserve, cette édition du centenaire s’est donc parfaitement déroulée. 50 ans après sa dernière participation, et 58 ans après sa dernière victoire, l’écurie Ferrari a remporté l’épreuve avec son hypercar la 499 P. La Scuderia remettra son titre en jeu l’année prochaine, et la gendarmerie nationale sera elle aussi de nouveau au rendez-vous !

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