Grièvement blessé, mercredi 15 mars, au cours d’une intervention sur la commune de La Chapelle, dans l’Allier (03), le gendarme Loïc Jeansanetas, du Peloton de surveillance et d’intervention de gendarmerie (PSIG) de Vichy, est décédé ce samedi 22 avril des suites de ses blessures.

Âgé de 27 ans, il était pacsé et allait être père de son premier enfant. Sa compagne, également gendarme, bénéficie du soutien des camarades de l’arme.

Mercredi 15 mars, peu avant 13 heures, les trois militaires du PSIG de Vichy, accompagnés de quatre gendarmes de la Brigade territoriale autonome (BTA) du Mayet-de-Montagne, étaient venus interpeller à son domicile un individu très défavorablement connu des services de justice, lorsqu’une forte explosion s’est produite dans l’habitation.

Les trois gendarmes du PSIG, Loïc Jeansanetas et ses camarades, ont pu être extraits de la maison en feu par leurs camarades de la brigade, restés en appui à l’extérieur du bâtiment le temps de l’interpellation. Souffrant des effets du blast et de graves brûlures, deux d’entre eux avaient été évacués par hélicoptère vers le centre hospitalier de Lyon, spécialisé dans le traitement des grands brûlés. Le pronostic vital de Loïc était alors engagé. Il a succombé à ses blessures ce samedi 22 avril.

Une enquête a été ouverte pour « tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique » et confiée à la Section de recherches de Clermont-Ferrand. Le mis en cause, un homme de 38 ans, est décédé dans l’incendie.

Le général d'armée Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale, apporte tout son soutien à la compagne, à la famille et aux camarades du gendarme.

Profonde tristesse à l’annonce du décès, ce jour, du gendarme dont le pronostic vital était engagé à la suite d’une dramatique intervention dans l’Allier le 15 mars dernier.
J’adresse toutes mes condoléances à sa famille, ses proches et ses camarades. https://t.co/hBpoWQhtCc

— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) April 22, 2023