Cérémonie d’hommage national au major Arnaud Blanc
- Par Antoine Faure
- Publié le 31 mars 2023

Le major Arnaud Blanc, décédé en service le 25 mars dernier, a reçu l’hommage de la Nation, ce vendredi 31 mars, entouré de sa famille et de ses frères d’armes.
Présidée par le président de la République, Emmanuel Macron, une cérémonie d’hommage au major Arnaud Blanc, décédé en service en Guyane, samedi 25 mars, s’est déroulée ce vendredi 31 mars au Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale.
C’est à la caserne Pasquier, au Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), à Versailles-Satory, que le maréchal des logis-chef Arnaud Blanc, décédé en service le 25 mars dernier, et élevé au grade de major à titre posthume, a reçu l’hommage de la Nation, ce vendredi 31 mars, entouré de sa famille et de ses frères d’armes. Une première cérémonie en son honneur s’était déroulée au sein de la caserne de la Madeleine, à Cayenne, mardi 28 mars.
La cérémonie d’hommage national, empreinte d’une grande émotion, était présidée par Emmanuel Macron, président de la République, en présence notamment de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, du général d’armée Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale, du général d’armée Pierre Schill, chef d'état-major de l'armée de Terre, du général de division Ghislain Réty, commandant le GIGN, ainsi que des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet. La famille, la compagne et les deux enfants du major Blanc assistaient également à cet hommage solennel.
« Il nous lègue son engagement pour la Nation »
Après l’entrée sur la place d’armes du cercueil, recouvert du drapeau tricolore, le président de la République a pris la parole. Le visage fermé, le ton grave, il a d’abord détaillé les circonstances de cette mission du 25 mars dans la forêt guyanaise, « une mission qui ressemblait à toutes les autres », mais au cours de laquelle des échanges de tirs avec les garimpeiros, ces orpailleurs clandestins, ont coûté la vie au major Blanc, âgé de 35 ans.
Emmanuel Macron a également rappelé les grandes lignes du parcours exemplaire de ce gendarme, de ses premières affectations en brigade de proximité, puis en Peloton de surveillance et d’intervention gendarmerie (PSIG), jusqu’à son engagement au sein de l’antenne GIGN de Cayenne, depuis 2019, où il venait d’être promu chef de groupe.
« Il nous lègue son amour pour la France et pour la Guyane, a déclaré le président de la République. Il nous lègue aussi son engagement pour la Nation, et nous avons désormais une dette d’engagement envers lui. »
Après avoir rendu hommage à toutes les victimes de la mission Harpie, mais aussi au sapeur-pompier de Paris, décédé mercredi 29 mars, dans le cadre de la mission de protection du Centre Spatial Guyanais, Emmanuel Macron s’est adressé au major Arnaud Blanc : « Vous êtes tombé en défendant l’honneur de la France. » Le président de la République a ensuite remis au militaire les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur, avant le respect d’une minute de silence.
La médaille militaire lui avait été concédée la veille par le directeur général de la gendarmerie nationale, sur la Base aérienne 107 de Villacoublay, lors de son rapatriement de Cayenne. Arnaud Blanc a également été cité à l’ordre de la gendarmerie avec attribution de la médaille de la gendarmerie nationale avec palme de bronze et la médaille d’or de la sécurité intérieure lui a été décernée.
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