Samedi 22 janvier, le camp français de Gao, au Mali, a été la cible de tirs d’une dizaine d’obus de mortier, a indiqué le ministère des Armées dans un communiqué. Plusieurs soldats français ont été touchés, dont le brigadier Alexandre Martin.

Malgré une prise en charge immédiate, le militaire a succombé à ses blessures alors qu’il était opéré d’urgence à l’antenne médicale du camp, précise le communiqué.

Neuf autres militaires ont été légèrement blessés dans cette attaque, a indiqué l’État-major des Armées.

Le brigadier Alexandre Martin est le 53^e militaire français tué au combat un Sahel depuis 2013.

Sur le site de l’Élysée, le président de la République « salue avec respect la mémoire de ce soldat, mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission », assurant sa famille, ses proches et ses frères d’arme « de la reconnaissance et de la solidarité de la Nation. » Le chef de l’État salue à cette occasion « le courage des militaires engagés au Sahel et leur exprime sa totale confiance », tout en rappelant « la détermination de la France » à poursuivre la lutte contre le terrorisme dans la région.

La gendarmerie nationale s'associe à l'armée de Terre et au 54^e régiment d’artillerie de Hyères et présente ses sincères condoléances à la famille de ce militaire mort pour la France, à ses proches et à tous ses frères d’arme. Elle adresse également ses vœux de prompt rétablissement aux blessés.

Cette attaque contre le camp militaire de Gao intervient une semaine après que quatre autres militaires français ont été blessés au Burkina Faso, lors de l’explosion d’un engin piégé au passage de leur véhicule.