Par le Colonel David Bièvre, directeur adjoint du CREOGN, Docteur en Sciences de gestion, Doctorant en Sociologie

"La succession des épisodes météorologiques caniculaires, un peu partout à travers le monde et en particulier en France métropolitaine, ne laisse plus guère de place au doute quant à son origine. Ainsi, la nécessité de lutter contre les gaz à effets de serre (GES), en premier lieu le dioxyde de carbone (CO2), invite fermement à accélérer l’exploration de nouveaux modèles énergétiques décarbonés, en vue de contrarier le dérèglement climatique auquel nous sommes confrontés. Dans cette perspective, la molécule d’hydrogène suscite un espoir largement partagé alors que, dans le même temps, quelques voix s’élèvent pour en souligner l’inefficacité et le coût exorbitant ; cependant, la recherche et les différents progrès technologiques relatifs à l’usage de l’hydrogène sont loin d’être achevés. Auditeur de la 22e promotion de l’IHEE dont le thème est consacré à la transition énergétique, j’ai pu constater l’extrême compétition à laquelle se livrent les États et les entreprises, en visitant, entre autres, les installations d’Air Liquide en Allemagne et celles d’Hydroquébec au Canada, ou bien encore en mesurant l’espoir d’une finance verte à Francfort et en m’essayant à une mobilité électrique dans les bus de Transdev à Montréal. (...)"

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Voir également la Note flash du CREOGN sur le même sujet : Sobriété énergétique : le cas de l'hydrogène, en cliquant ICI