La Garde républicaine renoue avec la traditionnelle cérémonie de la grande relève

  • Grande relève de la Garde devant l'entrée du palais de l'Elysée. Derrière le président de la République, Emmanuel Macron, de gauche à droite : le général d'armée Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale, Sabrina Agresti-Roubache, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, chargée de la Citoyenneté, le préfet de police de Paris Laurent Nunez, et le général Charles-Antoine Thomas, commandant la Garde républicaine.

    Derrière le président de la République, Emmanuel Macron, de gauche à droite : le général d'armée Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale, Sabrina Agresti-Roubache, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, chargée de la Citoyenneté, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, et le général Charles-Antoine Thomas, commandant de la Garde républicaine.

    © Elane Maraldo – Garde républicaine
  • Militaires de la Garde républicaine pénétrant dans la cour de l'Elysée. A la droite de l'entrée se tiennent le chef de l'Etat ainsi que des personnalités officielles
    © Elane Maraldo – Garde républicaine
  • Les deux commandants de pelotons de la Garde républicaine se tiennent face à face, debout dans la rue, à l'occasion de la grande relève
    © Elane Maraldo – Garde républicaine
  • Militaires de la Garde républicaine avançant dans la rue lors de la grande relève. Le premier tient un tambour
    © Elane Maraldo – Garde républicaine
  • Grande relève de la Garde devant l'entrée du palais de l'Elysée. Des militaires de la Garde debut dans la rue
    © Elane Maraldo – Garde républicaine
  • Grande relève de la Garde républicaine dans la rue, devant le palais de l'Elysée
    © Elane Maraldo – Garde républicaine
  • Des militaires de la Garde républicaine en tenue se tiennent debout de dos
    © Elane Maraldo – Garde républicaine
  • Grande relève de la Garde devant l'entrée du palais de l'Elysée. Derrière le président de la République, Emmanuel Macron, de gauche à droite : le général d'armée Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale, Sabrina Agresti-Roubache, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, chargée de la Citoyenneté, le préfet de police de Paris Laurent Nunez, et le général Charles-Antoine Thomas, commandant la Garde républicaine.

    Derrière le président de la République, Emmanuel Macron, de gauche à droite : le général d'armée Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale, Sabrina Agresti-Roubache, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, chargée de la Citoyenneté, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, et le général Charles-Antoine Thomas, commandant de la Garde républicaine.

    © Elane Maraldo – Garde républicaine
  • Militaires de la Garde républicaine pénétrant dans la cour de l'Elysée. A la droite de l'entrée se tiennent le chef de l'Etat ainsi que des personnalités officielles
    © Elane Maraldo – Garde républicaine
  • Les deux commandants de pelotons de la Garde républicaine se tiennent face à face, debout dans la rue, à l'occasion de la grande relève
    © Elane Maraldo – Garde républicaine
  • Militaires de la Garde républicaine avançant dans la rue lors de la grande relève. Le premier tient un tambour
    © Elane Maraldo – Garde républicaine
  • Grande relève de la Garde devant l'entrée du palais de l'Elysée. Des militaires de la Garde debut dans la rue
    © Elane Maraldo – Garde républicaine
  • Grande relève de la Garde républicaine dans la rue, devant le palais de l'Elysée
    © Elane Maraldo – Garde républicaine
  • Des militaires de la Garde républicaine en tenue se tiennent debout de dos
    © Elane Maraldo – Garde républicaine

Entre tradition et partage

C’est une cérémonie sobre et solennelle, revêtant un caractère opérationnel, qui se tiendra désormais chaque premier mardi du mois devant le Palais de l’Élysée, en référence au cérémonial quotidien instauré entre 1909 et 1996. Chaque jour, à 7 h 45, la garde montante, constituée de quinze gendarmes, quittait l’avenue de Marigny au son de deux clairons, pour rejoindre la cour d’honneur du Palais de l’Élysée, où l’attendait une section équivalente de la garde descendante, sur le point de terminer son service. Dans la cour, les deux chefs se transmettaient les consignes, avant de se saluer au sabre. La garde montante prenait alors son service pour vingt-quatre heures.
Si la grande relève mensuelle s’inspire de ce cérémonial, elle y ajoute une dimension publique, conformément au souhait du chef de l’État.
Afin de faire de cette cérémonie un moment de partage et de communion avec les concitoyens, la grande relève se déroulera dorénavant à l’extérieur du Palais de l’Élysée, devant la porte du 55, Faubourg Saint-Honoré.
Ainsi, chaque premier mardi du mois, à partir de 9 heures, la population et les riverains pourront observer les militaires de la Garde, en armes et revêtus de leur grande tenue de service, défiler le long de l’avenue de Marigny et de la rue de l’Élysée pour se croiser devant la grille d'honneur du Palais de l’Élysée. Après un échange de salut et de consignes entre les deux commandants de section, la garde montante pénétrera dans la cour d’honneur du palais, au pas cadencé, pour prendre son poste pour les prochaines vingt-quatre heures.
Rendre publique la grande relève de la Garde, c’est aussi témoigner des valeurs portées par ces hommes et ces femmes, engagés pour la défense de nos institutions.

Une troupe d’élite

Troupe d’élite, héritière de tous les corps militaires, la Garde républicaine garantit, depuis les premiers rois de France, la protection de la cité ainsi que la sécurité des institutions, et assure les honneurs pour les hautes autorités de l’État.
Opérationnelle 24 heures sur 24, et sept jours sur sept, elle compte quelque 3 400 personnels. Le 1er régiment d'infanterie est spécifiquement attaché à la protection et la défense de la présidence de la République et à la personne du chef de l’État.
L’année 2024 marquera le cinquantième anniversaire de l’installation du 1er régiment d’infanterie de la Garde républicaine à Nanterre. C’est à cette époque que le président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, avait fait le choix de s’attacher les services du 1er régiment.