L'équipe du Chaumont Volley-Ball 52 en stage de cohésion à l'École de gendarmerie
Du 22 au 23 août 2024, l'école de gendarmerie de Chaumont a organisé un stage de cohésion au profit des joueurs professionnels de l'équipe du Chaumont Volley-Ball 52 (CVB 52). Ce stage avait pour principal objectif de renforcer la cohésion et la résilience au sein de l'équipe. Le CVB 52 se renouvelant en effet chaque année à 80 %, la majorité de ses joueurs ne se connaissaient pas encore. En outre, certains d’entre eux, comme Lukas Maase, de la sélection allemande, revenaient tout juste des Jeux Olympiques.
Le stage proposé par l’école de gendarmerie de Chaumont visait ainsi principalement à développer la cohésion du groupe en immergeant ces sportifs de très haut niveau dans un environnement militaire, leur permettant ainsi de gérer le stress et de repousser leurs limites physiques, dans le respect des mesures de sécurité garantissant le bon déroulement du stage et l’intégrité des sportifs (supervision médicale, prévention des incidents, encadrement technique).
Objectif pour le CVB 52 : que ses joueurs soient prêts à répondre aux exigences de la saison sportive à venir ! Et pour l’école de gendarmerie de Chaumont, une belle occasion de s’intégrer encore davantage au tissu associatif et sportif local.
Pendant ces deux journées, le programme élaboré par les instructeurs de l’école, en collaboration avec le “staff” du CVB 52, a ainsi confronté les sportifs à une série d’activités, relevant pour certaines du challenge, tant collectif qu’individuel.
Après la cérémonie des couleurs et une session de présentation de la notion de cohésion d’équipe, les choses sérieuses ont commencé : un parcours d’obstacles collectif en guise de mise en jambes, suivi d’une séance de tir réduit, puis d’une marche tactique vers le camp de La Vendue, où les volleyeurs sont attelés au montage du camp en début de soirée. Le répit ne fut alors que de courte durée, puisqu’une mission d’infiltration et d’observation de nuit (22 heures – 1 heure) les attendait pour clore cette première journée.
Le lendemain, après cinq heures de sommeil, et un petit-déjeuner de rigueur, les sportifs se sont exercés toute la matinée au franchissement opérationnel, avant qu’une dernière mission visant à libérer la mascotte ne vienne mettre un point final aux épreuves. À l’issue, les participants, les encadrants et le “staff” ont pu échanger en toute convivialité et partager leur ressenti sur les deux journées écoulées.