Découverte des métiers de la gendarmerie en Haute-Saône : au château de Bougey, les cadets de la sécurité mènent l’enquête !

  • Quatre jeunes cadets observent le corps de la victime représenter par un mannequin, pour déterminer les causes de la mort et trouver des indices.
    © L'Est Républicain
  • Dans le parc du Chateau de Bougey, sous un grand ciel bleu, deux gendarmes spécialisés, en combinaison blanche, délimite la zone où a eu lieu le meurtre
    © Gendarmerie nationale
  • Toujours dans le parc et toujours sous un grand ciel bleu, les cadets observent le travail des techniciens d'identification criminelle. Devant un gendarme explique la manipulation.
    © Gendarmerie nationale
  • A l'intérieur d'une grange sur le sol en terre battue, cinq élèves, carnet à la main, écoutent attentivement un gendarme en treillis.
    © Gendarmerie nationale
  • Parmi les indices trouvés par les cadets, se trouvent de faux billets de 200 euros que l'on voit sur l'image, ainsi que de la fausse drogue posée juste à coté des billets.
    © Gendarmerie nationale
  • Dans le village de Bougey, une dizaine de cadets et un gendarme observent le fonctionnement des jumelles.
    © Gendarmerie nationale
  • Le chateau de Bougey dans lequel s'est déroulé l'escape game.
    © Gendarmerie nationale
  • Dans le parc du chateau, sur l'herbe et sous un ciel bleu, la voiture floqué du nom "équipe cynophile" indique la présence d'un chien et de son maitre.
    © L'Est Républicain
  • Photo de groupe dans le parc du chateau avec en arrière plan le chateau et devant, les 19 cadets et leurs deux professeurs.
  • Quatre jeunes cadets observent le corps de la victime représenter par un mannequin, pour déterminer les causes de la mort et trouver des indices.
    © L'Est Républicain
  • Dans le parc du Chateau de Bougey, sous un grand ciel bleu, deux gendarmes spécialisés, en combinaison blanche, délimite la zone où a eu lieu le meurtre
    © Gendarmerie nationale
  • Toujours dans le parc et toujours sous un grand ciel bleu, les cadets observent le travail des techniciens d'identification criminelle. Devant un gendarme explique la manipulation.
    © Gendarmerie nationale
  • A l'intérieur d'une grange sur le sol en terre battue, cinq élèves, carnet à la main, écoutent attentivement un gendarme en treillis.
    © Gendarmerie nationale
  • Parmi les indices trouvés par les cadets, se trouvent de faux billets de 200 euros que l'on voit sur l'image, ainsi que de la fausse drogue posée juste à coté des billets.
    © Gendarmerie nationale
  • Dans le village de Bougey, une dizaine de cadets et un gendarme observent le fonctionnement des jumelles.
    © Gendarmerie nationale
  • Le chateau de Bougey dans lequel s'est déroulé l'escape game.
    © Gendarmerie nationale
  • Dans le parc du chateau, sur l'herbe et sous un ciel bleu, la voiture floqué du nom "équipe cynophile" indique la présence d'un chien et de son maitre.
    © L'Est Républicain
  • Photo de groupe dans le parc du chateau avec en arrière plan le chateau et devant, les 19 cadets et leurs deux professeurs.

 C’est un escape-game inédit qui s’est joué début mai 2023 au château de Bougey, en Haute-Saône. Afin de faire découvrir à leurs élèves les métiers de la gendarmerie, et plus précisément ceux des unités de recherches, des enseignants du collège Louis-Pasteur, de Jussey, ont travaillé avec quatre unités de gendarmerie : la Cellule d’identification criminelle (CIC) du groupement de gendarmerie départementale de Haute-Saône, la brigade de recherches de Vesoul et les communautés de brigades de Jussey et de Port-sur-Saône. L’objectif : plonger 19 cadets dans le quotidien d’un enquêteur. Pour cela, un scénario digne d’un roman policier a été imaginé.

Dès le début du jeu, et alors qu’ils pensent arriver sur un simple contrôle routier, les cadets font face à un refus d’obtempérer qui les conduit à la découverte d’un corps, celui du châtelain de Bougey retrouvé au bas de ce château-fort médiéval du XIVe siècle. Une histoire sur fond de rivalité entre voisins et de trafic de stupéfiants. Répartis en quatre groupes, les jeunes, tous en classe de 4e, partent alors à la recherche de seize indices, plus vrais que nature, parmi lesquels des liasses de (faux) billets, deux kilos de (fausse) drogue et une fausse Une de l’Est Républicain, le journal local, titrant sur le retour dans la région d’un ancien baron de la drogue.

Après avoir observé ces indices, les cadets retournent alors vers le corps et constatent une plaie par balle. Aux côtés des techniciens en identification criminelle de la CIC, ils apprennent à figer et à sécuriser une scène de crime, puis à la matérialiser à l’aide de numéros pour faciliter l’observation des éléments pris en photo.

Les collégiens dressent ensuite un procès-verbal, avant de partir à la recherche de l’arme, une carabine cachée sous une bâche non loin du château. Avec la gendarme portraitiste, ils réalisent enfin le portrait-robot qui leur permettra de découvrir le visage du conducteur accusé de délit de fuite et de remporter l’escape-game.

Réalisé pour la toute première fois, cet escape-game, qui a également mobilisé une équipe cynophile, avec un chien spécialisé en recherche de personne, a été une véritable réussite, aussi bien pour les cadets que pour le corps enseignant et les gendarmes. Un succès qui pourrait bien susciter quelques vocations.