Côtes-d’Armor : une perquisition d’ampleur menée par les gendarmes dans le cadre d’une opération « territoires propres »
Le 28 mai 2024, à Hénanbihen, dans les Côtes-d’Amor (22), une opération judiciaire s’est déroulée au siège social d’entreprises agricoles et de transports, pour suspicion de pollution du sol et d’un cours d’eau. Diligentée par le parquet de Brest, la perquisition s’est tenue en présence du procureur de la République, à la tête du pôle régional environnemental.
L’opération a mobilisé une quarantaine de militaires et d’enquêteurs spécialisés de l’Office français de la diversité (OFB), de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal), du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Dinan, des Brigades territoriales autonomes (BTA) de Dinan et Matignon, de la Communauté de bridages (CoB) de Plancoët, de la Brigade départementale de renseignements et d'investigations judiciaires (BDRIJ) des Côtes-d’Amor, du Groupe d’investigation cynophile (GIC) de Rennes, de la Cellule nationale d’observation et d’exploitation de l’imagerie légale (CNOEIL), de la Force nationale nucléaire radiologique biologique chimique (F2NRBC), de l’Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP) et du NTECH des Côtes-d’Amor.
Les perquisitions ont permis de découvrir du numéraire, des produits phytosanitaires, des épaves de véhicules, ainsi que la présence de tranchées d'écoulement déversant les eaux directement dans le ruisseau, au sein d’une zone très surveillée, dans le cadre de la lutte contre la prolifération des algues vertes.
« L’enquête préliminaire déterminera les éventuelles suites judiciaires à donner à cette suspicion de pollution », a précisé le procureur de la République de Brest.