Par Jean-Noël LUC, Professeur à la Sorbonne
"Au XIXe siècle, le maintien de l’ordre est une coproduction, dans laquelle la Gendarmerie, implantée depuis 1850 dans tous les cantons, joue un rôle essentiel. Cependant, l’effectif moyen des brigades (5 hommes) et leur dispersion ne permettent pas de disposer rapidement d’une force suffisante en cas de troubles graves. D’où la création, à plusieurs reprises, d’unités temporaires de gendarmes mobiles auxquelles sont confiées des missions disparates: soutien aux brigades, concours aux troupes, protection rapprochée des gouvernants et même police politique. Après la défaite de 1870 et la Commune, l’idée d’une force mobile et permanente dédiée au maintien de l’ordre revient à l’ordre du jour. "
Parution du 19ème numéro du Focus juridique
Parution de La veille juridique N°94