La gendarmerie participe à un exercice d’interopérabilité des systèmes de communication
- Par Antoine Faure
- Publié le 24 avril 2024
Un exercice d’interopérabilité s’est déroulé au début du mois d’avril pour tester les communications entre des moyens tactiques au sol et des hélicoptères de la gendarmerie, de la sécurité civile et du SAMU.
Sur le tarmac de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux, les trois hélicoptères rappellent immanquablement les couleurs du drapeau français : le bleu de la gendarmerie, le blanc du SAMU et le rouge (et jaune) de la sécurité civile. Respectivement nommés Griffon, HéliSMUR et Dragon 75. La fenêtre météo est idéale, chose assez inespérée après les fortes pluies de la matinée.
À proximité de la tour de contrôle, le briefing commence. Le lieutenant-colonel Stéphane Raclot, de l’état-major interarmées pour le territoire national, expose les enjeux : « Les armées vont mettre une capacité hélicoptère à disposition pour la sécurisation des Jeux Olympiques de Paris. Il est important de garantir une bonne communication entre les pilotes de ces appareils de sécurité, de secours et de santé et les effectifs à terre. C’est l’objectif de cet exercice. »
Les trois hélicoptères ont donc effectué un tour de Paris, validé par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), autour de trois plots : héliport, fort de Charenton et fort de la Briche, à Saint-Denis. Avec, à chaque étape, un contact radio avec les équipes tactiques au sol. « Le passage de ces plots a permis de valider l’interopérabilité des systèmes d’information et de communication. Les Jeux Olympiques jouent un rôle d’accélérateur de cette interopérabilité, qui pourrait avoir vocation à se déployer ensuite sur le territoire national », estime le lieutenant-colonel Jean-Yves Bourgois, officier de liaison auprès de l’état-major interarmées pour le territoire national.
« Cette capacité de communication sol-air acquise par les armées pourra être utilisée pour l’ensemble des événements et des opérations, à la fois par les moyens terrestres, mais aussi par ceux de l’Aviation légère de l'armée de Terre (ALAT), complète le lieutenant-colonel Raclot. Que ce soit pour des inondations, des feux de forêt, des transports secondaires au profit du SAMU, ou des reconnaissances dans le cadre d’enquêtes ou de recherches, en concours ou sur réquisition, avec la gendarmerie nationale. »
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