K. est une femme de 50 ans, adjudante chef depuis le 1er novembre 2019. Arrivée au sein du Service Central de Renseignement Criminel le 1er octobre 2019, elle travaille actuellement au sein du Département Recherches (DR).
Avant d’intégrer le PJGN, j’ai travaillé 10 ans en brigade territoriale, puis 5 ans en Brigade de Recherches et enfin 4 ans au sein de l’Antenne du renseignement territorial dépendant d’un service régional du renseignent territorial (service de police).
Dès mon entrée en Gendarmerie, j’ai été attirée par le domaine judiciaire, par les enquêtes judiciaires complexes qui permettaient de rester en haleine jusqu’à l’aboutissement. L’association du judiciaire et du renseignement m’a permis par la suite de développer beaucoup de connaissances, en faisant preuve d’une grande curiosité intellectuelle et d’une remise en question permanente.
Dans le service, nous travaillons sur l’analyse des groupes criminels organisés à travers le monde, passant obligatoirement par une connaissance approfondie des pays. En parallèle, nous travaillons également sur des commandes émanant de la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale, à but statistique.
Non.
Il faut faire preuve de curiosité, de disponibilité et aimer le travail en équipe. Il est également important de savoir rester humble.
En unité de recherches, les femmes sont moins représentées. Dans certaines unités de ce type, pour se faire sa place, la femme est obligée de s’affirmer.
Sur le principe, ce n’est ni une force, ni un désavantage, nous sommes militaires au même titre qu’un homme.
Non.
Être une femme en Gendarmerie n’est pas handicapant, il faut avoir une force de caractère et surtout ne pas se sentir dévalorisée.