Résumé

Dans l’optique d’assurer la protection des biens et des citoyens en tout temps, le Ministère de l’Intérieur a dévoilé en septembre 2013 un Plan National de lutte contre les cambriolages et les vols à mains armées. La mesure n°12 de ce dernier vise à la mise en place de dispositifs de marquage utilisant « l’ADN chimique », les produits de marquage codés (PMC).

Dans ce contexte et face à une volonté politique de réagir rapidement, le déploiement des techniques de marquage est en court. Acteur incontournable, la gendarmerie doit sans aucun doute être en mesure de répondre aux demandes d’analyses du terrain. A cet effet, il a été décidé de réaliser une étude de faisabilité en utilisant les matériels disponibles du SCAGGEND et en mettant en place les techniques et pratiques de biologie moléculaire nécessaires. Un des objectifs de cette étude de faisabilité est également de limiter les coûts d’investissement et d’analyses à venir si l’activité venait à se pérenniser.

Plusieurs sociétés ont développé ce type de technique de marquage à base d’ADN synthétique comme la société SelectaDNA^®. Cet ADN n’a rien de commun avec un ADN rencontré in vivo et entre dans la composition de kits destinés au « marquage » d’objets par leurs propriétaires, à la mise en place de systèmes antivol dans les commerces, mais aussi à procurer une aide d’un nouveau genre aux forces de l’ordre.

Le but du mémoire a donc été d’évaluer la faisabilité des analyses par l’IRCGN à partir d’un protocole existant, d’optimiser les techniques de détection et d’analyse par séquençage de l’ADN synthétique des produits de marquage de la société SelectaDNA^®, et de présenter des perspectives d’évolution.

2013