L'internet des objets, ou Iot, n'en finit pas de se développer, si bien qu'il faudra compter avec plus de 20 milliards d'objets connectés à l'horizon 2020.
Durant les fêtes, nombreux sont les objets connectés que vous aurez trouvés sous le sapin : caméra, jouets, montres, drones et nouveaux jeux et accessoires interactifs … Quand on a son jouet en main, on attend qu’une chose, c’est de s’en servir. Mais attention… pas de précipitation ! Voici quelques conseils en matière de cybersécurité. (Source Ministère de l'Intérieur).
L'utilisation des objets connectés génère une grande quantité de données personnelles qui sont stockées sur Internet (profil, environnement, localisation de l’utilisateur, messagerie intégrée…).
Bien qu'anodins et facilement intégrés dans votre vie quotidienne, la façon dont ces objets vont traiter vos données personnelles n'est pas sans risques. Aussi, faut-il rester vigilant sur la façon de les utiliser.
Le niveau de sécurité des flux de données n’est pas optimal pour certains objets. En effet, certains constructeurs ne fournissent pas d’informations claires et complètes sur la collecte, les conditions d’exploitation, de stockage et la suppression de vos données.
Vous risquez le vol et une réutilisation malveillante de vos informations soit pour accéder à d’autres comptes en ligne, voir même à des utilisations frauduleuses (moyens de paiement, demandes de crédits).
On peut désormais retrouver les objets connectés dans tous les domaines : la domotique, le sport, le bien-être et la santé, les activités de loisirs. Parce qu'ils génèrent une grande quantité de données qui peuvent être stockées sur Internet, il est essentiel de bien les sécuriser.
Les objets connectés sont des objets dotés de moyen de communication avec ou sans fil (Wi-Fi, Bluetooth, 3G, etc.). On peut désormais les retrouver dans tous les domaines : la domotique, le sport, le bien-être et la santé, les activités de loisirs, etc. Les premiers objets connectés de loisirs étaient essentiellement des bracelets ou de petits capteurs de type podomètre principalement destinés à mesurer le nombre de pas, les calories dépensées ou le sommeil.
Sont ensuite venus les montres connectées et les objets liés à l’habitat comme les ampoules ou les thermostats connectés, les modèles de drones pilotés par smartphone, qui sont souvent, de plus, dotés d’un appareil photo ou d’une caméra vidéo. Apparaissent également de nouveaux jeux et accessoires interactifs (gants, bracelets) qui proposent des activités mêlant le réel et le virtuel.
Ces objets peuvent être autonomes ou peuvent fonctionner avec un smartphone ou une tablette. Ce dernier sert de télécommande pour les contrôler directement ou servir de relais pour échanger des données sur Internet. Ces données sont alors consultables sur l’appareil mobile ou sur le service web de l’éditeur.
Les objets connectés semblent anodins et s’intègrent facilement dans la vie quotidienne mais les données qu’ils traitent ne sont pas anodines. Il faut être vigilant sur la manière de partager et de donner des accès à ces données.
L’usage de votre objet connecté génère une grande quantité de données qui peuvent être stockées sur Internet (informations de profil, données liées à l’environnement, la localisation de l’utilisateur, au fonctionnement de l’objet, messagerie intégrée…). De plus, certains fabricants qui ajoutent une connectivité à leurs produits ne disposent pas toujours d’une vraie culture de la « sécurité informatique ». Ceci aboutit parfois à des solutions techniques mal sécurisées : mots de passe non chiffrés, service web présentant des failles de sécurité qui laissent accéder à toute sa base de données…
Le risque le plus important est la réutilisation malveillante des informations personnelles volées pour accéder à d’autres comptes en ligne de ces personnes, à des moyens de paiement ou à des demandes de crédits. Il faut donc, le plus rapidement possible, remplacer les mots de passe et les questions secrètes qui ont été révélés, et ce sur l’ensemble des services où ceux-ci seraient utilisés (banques, assurances, sites marchands, réseaux sociaux…).
L’autre risque majeur est celui d’actions ciblées de la part de personnes malveillantes (hameçonnage, harcèlement) touchant potentiellement des enfants et leur famille à travers des messages très personnalisés.
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