Après un rappel des enjeux stratégiques liés aux cybermenaces évoquant les actions de l'OCLAESP contre les trafics en ligne de produits de santé illicites et soulignant le développement de l'usage hybride des réseaux sociaux pour organiser des actions de voie publique ainsi que les effets désocialisants de l'addiction aux jeux et aux écrans, une grande part du rapport est consacrée aux usages et aux phénomènes constatés. Le C3N a beaucoup contribué à cette partie qui met notamment en exergue la plate-forme Perceval ouverte l'été dernier, l'apparition des escroqueries au faux support technique démantelées par le C3N, le travail du Centre National d’Analyse d’Images de Pédopornographie (CNAIP) et de l' OCSTI au PJGN, les actions de la GTA dans les opérations « Global Airport Action Day ».
Le chapitre III sur les actions du ministère de l'intérieur, nous a permis de souligner les actions de la Gie en matière de renseignement économique, de prévention et de sensibilisation des entreprises et des publics fragiles (jeunes et séniors) à travers, par exemple, les actions du réseau de référents sécurité économique et protection des entreprises animé par la SECOPE, des BPDJ, des réservistes et notamment du réseau des réservistes "numériques & cyber" animé par la MNGN. Sont mentionnées des actions telles que le FIC à Lille et le forum annuel du Rhin supérieur sur les cybermenaces, le permis internet et diverses initiatives locales en matière de prévention pour la jeunesse, l'enseignement consacré à la cybersécurité et à la lutte contre la cybercriminalité dans le MBA spécialisé « Management de la sécurité ».
La chaîne Cybergend fait l'objet d'un développement de deux pages (p111,112).
Les projets phares conduits par le PJGN (Alice, GENDscrapper) ou par la MNGN avec le ST[SI]²(Néo, Portail des violences sexuelles et sexistes, Brigade numérique) font l'objet de paragraphes dédiés.
Enfin la sécurité des systèmes d'information de la Gie est évoquée dans la partie relative à la protection et défense des systèmes d'information du ministère, soulignant le travail d'homologation de sécurité (poste de travail Linux GendBuntu, Perceval), la résilience de l'infrastructure de production mutualisée et secourue (IPMS) du STIG et l'existence du GSOP pour le traitement des incidents.
Le rapport souligne dans son ensemble, la nécessaire complémentarité des actions de prévention, protection, investigation et innovation dans le domaine de la cybersécurité et de la lutte contre les cybermenaces, avec une coopération et une coordination accrues entre tous ses acteurs. Nous sommes tous concernés.