Le 2ème Conseil

Faisant suite à la création de l'ONST, hébergé à Pontoise par le Pôle judiciaire de la gendarmerie nationale (PJGN), le 10 octobre 2017, le deuxième conseil scientifique de la gendarmerie nationale a eu lieu le 5 décembre 2017.

Dans une première partie, le conseil scientifique salue les différents liens qui ont pu être tissé et maintenu entre la gendarmerie et le monde extérieur et notamment : la CNIL, l'ONERA, le CEA et les Universités, mais plaide en faveur d'un décloisonnement de la recherche et de l'innovation au niveau interministériel, et notamment, entre le ministère de la défense et le ministère de l'Intérieur, suggérant un rapprochement entre le Pôle Laboratoire de l'ONST et l'Innovation Defense'Lab de la Direction générale de l'armement ou encore la Direction de la recherche et de l'innovation du ministère de l'enseignement supérieure, de la recherche et de l'innovation.

Dans la seconde moitié, le conseil a pu observer la concrétisation de ses premières recommandations d'Avril 2017 avec la présentation du Plan Stratégique Recherche & Innovation (PSRI) qui identifie 7 axes technologiques majeurs et un Agenda 2022 qui détermine des étapes-clés dans le déploiement du PSRI. Le conseil a consaté que ces axes étaient pertinents, innovants mais également en harmonie avec les structures existantes de la gendarmerie et celles de ses partenaires. Le conseil a également pu être témoin des avancées technologiques de la gendarmerie avec une série d'ateliers concrétisant cette démarche agile et novatrice qui présentaient des objets, techniques ou applications développés par les gendarmes eux-mêmes, autour de l’empreinte olfactive, de la lutte contre les trafics de véhicules, de l’impression 3D ou encore de l’analyse décisionnelle et de reconstitution en trois dimensions des scènes de crime.

En guise de conclusion, le conseil scientifique s'interroge sur la plus-value que pourraient représenter les start-up et la place qu'elles pourraient occuper en matière de recherche et d'innovation de la gendarmerie tout en soulignant le prochain grand chantier : la transition numérique.