Les missions
- Par la rédaction du site ONISTS
- Publié le 09 avril 2024, mis à jour le 03 septembre 2024
L'Observatoire est chargé d'identifier les technologies de rupture et d'organiser les échanges scientifiques entre la Gendarmerie et ses partenaires scientifiques.
L'Observatoire a deux missions principales : identifier et explorer les innovations scientifiques et technologiques susceptibles d'induire une rupture du modèle opérationnel de la gendarmerie nationale, et organiser les échanges entre la gendarmerie nationale et ses partenaires dans le domaine de la recherche.
Qu’elles soient numériques ou purement matérielles, il s’agit des innovations et technologies qui sont susceptibles d’induire une rupture dans le fonctionnement de la gendarmerie, à des fins opérationnelles ou pour des missions de soutien : bond capacitaire, gain de temps, efficacité démultipliée, économies budgétaires, rendements accrus, etc.
Ces innovations et technologies de rupture peuvent, selon les cas, être déjà disponibles commercialement, ou exister seulement à l’état de prototype (« proof of concept »), ou même être encore au stade précoce de la recherche & développement (milieu de la recherche académique, start-ups, etc). Dans tous les cas, l’ONISTS contribue, aux côtés et en appui des directions-métiers de la gendarmerie, à identifier et « capter » des produits, des expérimentations ou des travaux de recherche dans le but de répondre in fine aux besoins de l’Arme.
Ces technologies peuvent relever de domaines extrêmement variés : numérique et simulation, biotechnologies et sciences physiques, armement, nouveaux capteurs, systèmes autonomes, « greentech », etc. Leur seul point commun est soit de pouvoir avoir une mise en application au sein de la gendarmerie nationale (dans un délai maximal de 5-10 ans, avec un coût et des conditions de mise en œuvre réalistes, et dans un cadre juridique adapté), soit d’être susceptibles d’être détournées à des fins illicites par des bandes criminelles.
Identifié comme le guichet unique pour les coopérations scientifiques et technologiques avec la Gendarmerie nationale, l'Observatoire est donc à l'écoute de l'ensemble de la communauté des chercheurs, scientifiques ou développeurs, qu'ils soient issus du secteur privé ou public, et qu'ils évoluent dans la recherche fondamentale ou appliquée.
L'Observatoire ambitionne ainsi de pouvoir organiser les actions scientifiques de la Gendarmerie d'ici à 2030, notamment en matière de technologies de rupture présentant une opportunité pour la Gendarmerie nationale ou susceptibles d'être employées à des fins malveillantes par les criminels. Ces actions de coopération vont passer par des étapes essentielles telle que l'identification des technologies de rupture, l'identification des besoins des unités de la Gendarmerie (cas d'usages), mais également l'écoute des besoins des acteurs privés en matière d'accompagnement par la Gendarmerie nationale.
Cette mission ne pourra être menée à bien sans le soutien du monde universitaire, des acteurs de la recherche, des administrations publiques, et plus largement de toutes les entités publiques chargées du pilotage de l'innovation ainsi que des entreprises innovantes.
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