S'inscrivant dans le dispositif intégré de défense mis en œuvre par la Gendarmerie nationale, les vingt pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG), créés en 2009, constituent, sur les centres nucléaires de production d'électricité (CNPE), le premier échelon de réponse de la chaîne du contre-terrorisme nucléaire de l'État.
Spécialement entraînés et équipés, les PSPG interviennent face à la menace de nature terroriste à l'encontre du CNPE sous le contrôle tactique du GIGN, dans le but d'interdire toute action de haute intensité susceptible d'affecter la sûreté des installations nucléaires.
Ces unités d'intervention évoluent dans un milieu industriel comportant des risques spécifiques et développent pour cela des capacités spécialisées d'intervention et de protection.
Initialement formés par le GIGN, les militaires qui composent ces unités doivent maintenir un haut degré de technicité. En renforçant notamment les échelons territoriaux de commandement de la gendarmerie
lors de la conduite d'opérations sensibles de police administrative ou judiciaire hors de leur CNPE, ils contribuent à entretenir leurs savoir-faire spécifiques et à maintenir un haut niveau d'intervention.
Évoluant au sein d'un milieu industriel spécifique, les PSPG font bénéficier les opérateurs de l'expertise de la gendarmerie nationale en matière d'ingénierie de protection et de sécurité de leurs sites.