De faux terroristes ont fait irruption dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, lundi 3 février 2014, dans le cadre d'un exercice de gestion de crise mené par le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale.
Lundi matin, 9h30, les terroristes investissent l'Assemblée nationale, munis de couteaux et d'armes de poings. Menaces, intimidation, parlementaires détenus... Le «collectif anti-tout» affiche ses revendications. Un huissier est blessé par arme blanche par l'un des preneurs d'otages. Le GIGN amorce sa montée en puissance dans la salle de la commission des Finances transformée en PC de crise.
L'assaut est donné à 10h40, sous l'œil de Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale. Tous les députés sont libérés. Les terroristes, eux, comptent deux morts dans leurs rangs.
"Cette situation pourrait très bien se produire un jour", souligne Claude Bartolone. Depuis 2006, l’Assemblée nationale, protégée au quotidien par la garde républicaine, a dû déplorer une quinzaine d’ "intrusions extérieures", heureusement sans conséquence.
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