Visite du secrétaire général du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer au GGD du Val-d’Oise pour l’opération nationale d’abandon d’armes

  • Par Antoine Faure
  • Publié le 02 décembre 2022
© Ministère de l'Intérieur et des Outre-mer/José ROCHA

L’opération nationale d’abandon d’armes, qui s’est déroulée du 25 novembre au 2 décembre, a connu un franc succès. Exemple à Pontoise, au Groupement de gendarmerie départementale (GGD) du Val-d’Oise, où s’est rendu, ce vendredi 2 décembre, Jean-Benoît Albertini, secrétaire général du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer.

Du 25 novembre au 2 décembre, s’est déroulée l’opération nationale d’abandon d’armes, offrant la possibilité aux particuliers, détenteurs non déclarés d’armes trouvées ou acquises par héritage, de se rendre dans des sites spécialement ouverts partout sur le territoire, pour soit s’en dessaisir auprès de l’État, soit les enregistrer dans le Système d’information sur les armes (SIA).

Cette opération, qui a connu un franc succès, en métropole comme en outre-mer, permettant de récupérer de très nombreuses armes, visait, notamment, à  prévenir les violences intra-familiales, les accidents domestiques et les vols d’armes. 

Vendredi 2 décembre, pour le dernier jour de l'opération, Jean-Benoît Albertini, secrétaire général du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, s’est rendu à Pontoise, au Groupement de gendarmerie départementale (GGD) du Val-d’Oise, accompagné du chef du Service central des armes et des explosifs (SCAE), le sous-préfet Jean-Simon Merandat.

Le GGD accueillait en effet l’un des trois « armodromes » ouverts dans le département dans le cadre de cette opération ; les deux autres se situant dans des commissariats de police. « Rien que dans cet armodrome, ont été collectées 121 armes de poing, 226 armes lourdes, principalement des fusils de chasse, mais aussi des armes datant de la Seconde Guerre mondiale, et 7 208 munitions, précise le capitaine (CNE) Étienne, qui pilote l’opération au sein de la Direction générale de la gendarmerie nationale. Pour l’anecdote, il y avait même un pistolet Mauser, que le grand-père du déposant avait récupéré sur un soldat allemand. »

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Ministère de l'Intérieur et des Outre-mer/José ROCHA

Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur et des Outre-mer, un bilan provisoire fait état de l'abandon de plus de 150 000 armes, dont 140 000 armes à feu. Près de 4 millions de munitions et projectiles ont également été collectés. Le ministre Gérald Darmanin s'est félicité de la « large adhésion » des Français à l'opération. Les départements qui ont recueilli le plus d'armes, le plus souvent acquises par héritage, sont la Gironde, le Nord, le Finistère, le Pas-de-Calais et le Morbihan.

À noter :

l'opération se poursuit à Paris et dans les trois départements de petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne) jusqu’au mardi 6 décembre.

 

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