Ille-et-Vilaine : démantèlement d'un trafic de stupéfiants entre Rennes et la Belgique
- Par le chef d'escadron Sophie Bernard
- Publié le 17 février 2023
Le 12 février dernier, après plusieurs mois d’enquête, les gendarmes d'Ille-et-Vilaine ont intercepté deux véhicules provenant de la Belgique, avec l’appui de leurs camarades de Normandie et du Nord. Les passagers ne rentraient pas les mains vides puisqu’ils transportaient de la drogue dans une roue de secours, afin d’alimenter leur réseau rennais.
Cela faisait déjà plusieurs mois que les gendarmes de la Brigade de recherches (B.R.) de Rennes travaillaient sur cette affaire. Tout commence l’été dernier, à la suite d'une altercation entre plusieurs individus sur la voie publique à Bruz (35). Les investigations révèlent que la dispute serait liée à un trafic de stupéfiants.
Suite à l'enquête, une opération de police judiciaire est finalement menée, le 12 février dernier, mobilisant 90 gendarmes d'Ille-et-Vilaine, de Normandie et du Nord. Ce jour là, les militaires parviennent à intercepter deux véhicules revenant de Belgique, sur une route départementale de Normandie.
Les deux conducteurs et un passager sont immédiatement interpellés. La fouille du premier véhicule permet de découvrir une quantité importante de drogue cachée dans la roue de secours. Dans le même temps, sept autres individus liés au trafic sont interpellés à Rennes et à Bruz.
Dans le cadre des différentes perquisitions menées, les enquêteurs saisissent au total près de 18 kg de drogues (11 kg d’héroïne, 5 kg de kétamine, 1,5 kg de cocaïne), 45 000 euros en numéraire, des armes (dont un magnum 357 et un pistolet 9 mm) et plus de 400 munitions.
Parmi les dix personnes placées en garde à vue, six présentaient déjà des antécédents judiciaires. À l'issue, huit ont été mis en cause. Deux hommes ont été placés en détention provisoire, en attendant leur procès le 12 avril prochain. Trois autres hommes, âgés de 34 à 46 ans, ont effectué une reconnaissance préalable de culpabilité et ont comparu ce jeudi 16 février. Ils écopent de peines allant de neuf mois à un an de prison ferme. Les trois dernières personnes, moins impliquées, seront convoquées ultérieurement par la justice.
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