Histoire

La Garde républicaine est l'héritière de tous les corps militaires qui, depuis les premiers rois francs, ont assuré la protection de la cité, la sécurité des institutions et les honneurs pour les hautes autorités de l'État. Ainsi, des sergents d'armes à la Garde républicaine d'aujourd'hui, plus de 60 corps se sont succédés sous les différents régimes.

L’usage de donner au Guet royal l’appellation de Garde de Paris apparaît pour la première fois au XVIIIe siècle. En 1789, la Garde de Paris est dissoute et ses éléments sont versés dans la Garde nationale. L’arrêté du 12 vendémiaire an XI crée la Garde municipale de Paris qui est formée de 180 cavaliers et de 2250 fantassins.

Dès 1805, la Garde de Paris participe aux campagnes de l'Empire. Pour Napoléon Ier, « une troupe chargée de maintenir l’ordre au dedans ne doit pas être privée de l’honneur de servir la grandeur de la Patrie au dehors. Elle ne reviendra que meilleure et plus respectée ».

En 1808, la Garde prend le pont d’Alcolea (Espagne), ouvrant ainsi à l’armée française la route de Cordoue. Le hasard veut que l’on retrouve à travers de telles victoires la symbolique de la ville de Paris, à laquelle la Garde de Paris est attachée : le navire et le pont.

En 1830, la Garde municipale de Paris ressurgit pour être à nouveau dissoute lors des événements de février 1848. La Garde civique formée à cette occasion sera éphémère puisqu’en juin est constituée la Garde républicaine de Paris. Elle comprend un régiment d’infanterie et un régiment de cavalerie. Par décret de Louis Napoléon Bonaparte, ce corps est intégré dans la gendarmerie le 1er février 1849.

Sous le Second Empire, la Garde s’appelle Garde de Paris. En 1870, elle retrouve son titre de Garde républicaine. Le 14 juillet 1880, la Garde républicaine reçoit son drapeau et son étendard des mains du président Jules Grévy.

Pendant la « Grande Guerre », le tiers de ses effectifs va rejoindre le front pour combattre au sein des armées. Plus de deux cents gardes vont tomber au champ d’honneur. En 1928, le drapeau de l'infanterie et l’étendard de la cavalerie reçoivent la croix de chevalier de la Légion d’honneur des mains du président Gaston Doumergue.

Sous l’Occupation, des militaires de la Garde participent à la Résistance au sein de plusieurs réseaux dont le plus important fut le réseau « Saint-Jacques », sous l’autorité du chef d’escadron Jean Vérines qui sera fusillé en 1943 à Cologne. A la Libération, la Garde est reconduite dans ses missions d'avant-guerre et reprend l’appellation de «Garde républicaine de Paris».

Elle connaît sa plus récente réforme en 1979 sous l'impulsion donnée par le président de la République Valéry Giscard d'Estaing. Elle devient ainsi la «Garde républicaine», désormais composée d'un régiment de cavalerie et de deux régiments d'infanterie dont le premier compte dans ses rangs la musique d'infanterie et l'escadron motocycliste. La Garde conserve naturellement son orchestre, tandis qu'une formation musicale particulière lui est rattachée en 1994 : le Chœur de l'Armée française.

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