40 ans, la naissance

La naissance opérationnelle du GIGN se situe au 1er mars 1974. A cette époque, l'Unité se nomme ECRI (Equipe Commando Régionale d'Intervention).

La décision de créer une Unité d'intervention au sein de la Gendarmerie Nationale est prise le 1er novembre 1973. C'est le fruit d'un long processus de réflexion qui fait suite aux événements tragiques lors des Jeux Olympiques de Munich en 1972, mais aussi à ceux, moins connus, du forcené de Cestas (Gironde) en 1969, du détournement d'un avion à Orly par Jean Kay et de la prise d'otages à la centrale pénitentiaire de Clairvaux (Aube) en 1971, soit l'affaire Buffet et Bontems.

L'avis de mutation N°2480/2.1 daté du 3 décembre 1973 nomme 17 gendarmes et gradés de la gendarmerie, placés sous les ordres du lieutenant Prouteau et rattachés à l'escadron 2/2 de Maisons-Alfort, commandé par le capitaine Gervais.

La première mission se déroule les 10 et 11 mars 1974 dans la résidence du parc à Ecquevilly (Yvelines).

Une circulaire ministérielle datée du 16 avril 1974 transforme l'ECRI en GIGN I, celui de l'escadron parachutiste de la gendarmerie mobile de Mont-de-Marsan devient le GIGN IV.

L'acronyme GIGN, Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale, est définitivement adopté le 1er juin 1976 par une nouvelle circulaire ministérielle qui dissout les GIGN I et IV pour les fusionner.

Le GIGN devient une formation aéroportée.

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