L’adjudant-chef Jérémy portera la Flamme Olympique à Istres

  • Par Hélène THIN
  • Publié le 12 mai 2024
Un gendarme un tenue pose face à l'objectif, souriant, bras croisés devant lui, devant un arbre.
© SIRPA-G / BRC Frédéric ARRIGHI

L’adjudant-chef Jérémy figure parmi les 11 000 personnes sélectionnées pour porter la Flamme Olympique de Paris 2024. Le gendarme, affecté à la Brigade territoriale autonome (BTA) de Lançon-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, s’élancera ce dimanche 12 mai, à Istres. Un moment hautement symbolique pour ce quarantaine, passionné de sport.

Parmi les quelque 400 villes qui seront traversées par le Relais de la Flamme Olympique, dans l’Hexagone et en Outre-mer, la ville d’Istres sera l’une des premières jalonnant son itinéraire. Située à 45 kilomètres à l’ouest de Marseille, la commune provençale accueillera, ce dimanche 12 mai 2024, la Flamme de la 23e Olympiade. Le départ du Relais sera donné à 15 h 40. Le parcours, d’une distance de 3,4 kilomètres, traversera le centre-ville, avant de s’achever sur l’esplanade Bernardin-Laugier, face à la mairie. Ils sont plusieurs à avoir été sélectionnés pour porter la Flamme sur le sol istréen. Pour l’adjudant-chef Jérémy, militaire de la Brigade territoriale autonome (BTA) de Lançon-Provence depuis 2022, l’instant revêt une signification forte.

L’aventure a débuté à l’automne 2023, par un appel du commandant de la compagnie de gendarmerie départementale de Salon-de-Provence, à laquelle le militaire est rattaché. C’est à lui que pense sa hiérarchie alors qu’il est question de désigner un gendarme pour porter la Flamme Olympique. Entré en gendarmerie à l’âge de dix-huit ans en tant que gendarme adjoint volontaire, il compte à son actif vingt-deux ans de service, notamment au sein de Pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) et d’unités de recherches. En 2006, il réussit le concours de sous-officier. Mais au-delà de son engagement au sein de l’Institution, Jérémy est également un sportif accompli.

« Je ne conçois pas ma vie sans sport »

En janvier 2024, le gendarme reçoit un appel du cabinet du ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques. Sa candidature a été retenue par le préfet des Bouches-du-Rhône, et l’adjudant-chef Jérémy est officiellement sélectionné pour porter la torche sur le Relais de la Flamme Olympique. Un choix qui ne doit rien au hasard. « Je ne conçois pas ma vie sans sport », confie-t-il. Plus jeune, il rêvait de devenir footballeur professionnel. S’il opte finalement pour une carrière en gendarmerie, le sport demeure une passion, à laquelle il consacre une part importante de son temps. Et qu’il transmet à ses deux filles, âgées de dix et quatorze ans. Avec elles, il s’adonne chaque semaine à la course à pied, à la natation et au VTT. « Essentiel à mon équilibre, le sport représente des valeurs fondamentales d’engagement, de courage et de dépassement de soi, que j’ai eu à cœur d’inculquer à mes enfants », poursuit-il.

Coureur aguerri, Jérémy parcourt en moyenne 80 kilomètres par semaine. Le 13 avril 2024, il bouclait le Santa Eulària Ibiza Marathon 2024 (Baléares), à la 68e place sur 2 000 au classement général. Mais son implication ne s’arrête pas là. Jérémy œuvre également dans le domaine associatif, en tant que président de L’amicale de la gendarmerie de Salon-de-Provence, une association visant à promouvoir la cohésion des personnels de la gendarmerie. Il est aussi membre du comité d’administration du club de triathlon de Salon-de-Provence.

Pour ce passionné de sport, c’est un moment solennel que celui qu’il s’apprête à vivre ce dimanche. « Pour rien au monde, je ne raterais les J.O. Apporter ma contribution dans le cadre de cet événement unique représente à la fois un honneur et une expérience très forte. » C’est tout de blanc vêtu, couleur symbolisant la paix, l’unité et la fraternité entre les peuples, que l’adjudant-chef Jérémy s’élancera pour parcourir, Flamme Olympique au bout du bras, une distance de 200 mètres. Un moment mémorable, auquel assisteront ses proches, notamment ses parents, venus spécialement du nord de la France pour l’occasion.

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